Amélioration de la qualité des œuvres universitaires: Examen d’un éventuel recours

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a fait état, ce jeudi à Alger, de l’examen d’un éventuel recours à l’aide directe pour ce qui est des œuvres universitaires, et ce, au terme d’une large consultation des différents intervenants dans ce dossier. Lors d’une séance plénière à l’APN consacrée aux questions orales, le ministre a souligné que «l’aide directe concernant les œuvres universitaires compte parmi les hypothèses à examiner, avec la participation des différents intervenants par le biais du dialogue et la participation collective à la gestion de la vie universitaire». Le secteur «ne ménagera aucun effort pour améliorer le cadre de vie de l’étudiant, l’objectif étant de lui permettre de se consacrer à ses études et à la créativité dans un environnement idoine», et ce, «en application de la feuille de route tracée pour la relance du secteur, des instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune et du plan d’action du Gouvernement». A cet effet, le ministre a rappelé une série de mesures initiées par le secteur dans ce sens, à l’instar de la création d’une commission nationale chargée d’accompagner l’Office national des œuvres universitaires (ONOU) pour améliorer ses performances, en sus de l’adoption de l’application «MyBus» visant à permettre aux étudiants de suivre en temps réel le réseau de transport universitaire. Dans ce contexte, il a souligné que le secteur «a procédé, pour une première étape, à une restauration partielle de 66 résidences universitaires», ajoutant que le réseau des œuvres universitaires nationales «compte 466 résidences universitaires hébergeant 490 000 étudiants». Quant à la possibilité d’ouvrir de nouvelles spécialités, le ministre a estimé que cette démarche «exige la prise de nouvelles mesures organisationnelles, l’établissement universitaire concerné devant prendre l’initiative d’introduire une demande à ce propos, en plus de s’assurer de l’ensemble des conditions pédagogiques, scientifiques et structurelles, et des exigences de l’environnement social et économique. Il a cité pour exemple, l’introduction de la spécialité vétérinaire au niveau de l’université Mohamed-Boudiaf de M’sila. Concernant la sollicitation des enseignants retraités, le ministre a indiqué que le secteur «compte actuellement 96 enseignants retraités contractuels répartis à travers les différentes établissements universitaires», précisant que le recours à ce mode de recrutement est opéré «en cas de manque d’encadrement pédagogique ou pour mettre à profit l’expérience des ces enseignants».