Les participants aux travaux du séminaire international virtuel sur «le rôle de l’économie des réseaux dans le développement des micro-entreprises en Algérie», tenu à l’Université Abdelhamid-Mehri Constantine-2, ont mis l’accent sur «la nécessité de valoriser le rôle des PME en Algérie en tant qu’alternative stratégique de relance de l’économie nationale». Dans son intervention lors de la rencontre organisée par le Laboratoire du grand Maghreb pour l’économie et la société de la Faculté des Sciences économiques et commerciales de l’Université Abdelhamid-Mehri Constantine-2, le Dr Nedjwa Gharbi, présidente de la rencontre, a indiqué que les autorités algériennes ont adopté une série de réformes économiques pour encourager le secteur privé à créer des micro-entreprises à l’effet de sortir de l’économie tributaire de la rente pétrolière. Mme Gharbi a relevé que la politique économique nouvelle du pays vise à encourager la création de micro-entreprises par la mise en place d’un ministère spécial qui œuvre à créer un environnement propice à l’investissement, aux entreprises et à l’esprit entrepreneurial et basé sur la coopération, le partenariat et la cohabitation pour parvenir à la complémentarité intersectorielle dans le cadre de réseaux organisés. De son côté, le Pr Romaïssa Nadjat Mawassim de l’Université Hassiba-Ben Bouali de Chlef, a considéré dans son intervention sur la transition vers l’économie de connaissance en Algérie qu’il est devenu impératif de rechercher de nouvelles sources de création de richesses par l’adoption des nouvelles technologies et l’ouverture sur les marchés. Elle a également indiqué que les startups contribuent à la diffusion des nouvelles technologies basées sur l’innovation en apportant des solutions nouvelles aux problèmes existants et en contribuant à la constitution du capital humain indispensable pour l’économie de la connaissance. Le Dr Adel Abdallah de l’Université libyenne Omar-El Mokhtar est intervenu par visioconférence sur la question des plateformes de financement collectif (par système don, de récompense, de crédit et d’actions) comme moyen de soutien aux startups, estimant que pareilles plateformes nécessitent la mise en place de dispositions légales adéquates dans les pays arabes. Il a également ajouté que les pays ayant montré le plus d’audace dans les réformes économiques ont permis l’émergence de plateformes de financement collectif. La rencontre virtuelle a mis à contribution des intervenants du Canada, de la Libye et de la France en plus de plusieurs autres d’universités nationales participant en mode présentiel.
M. E. H.