Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a souligné, lundi, «la nécessité de forger un nouveau consensus mondial sur la coopération nécessaire pour assurer la sécurité collective de tous».
«Notre sécurité collective exige que nous saisissions toutes les opportunités pour construire une compréhension commune des menaces et des défis qui nous attendent – et surtout pour façonner des réponses unies à ceux-ci», a-t-il affirmé lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la promotion de la sécurité commune par le dialogue et la coopération. «Comme le sujet de ce briefing le montre clairement, le chemin qui conduit à la paix est tracé par le dialogue et la coopération», a-t-il déclaré. Le Conseil de sécurité représente un élément vital du processus de paix et de prévention. Mais le système de sécurité collective est aujourd’hui mis à l’épreuve comme jamais auparavant, a souligné M. Guterres. «Notre monde est déchiré par les divisions géopolitiques, les conflits et l’instabilité. Des coups d’Etat militaires aux conflits interétatiques en passant par les invasions et par des guerres qui se prolongent année après année… Les divergences persistantes entre grandes puissances mondiales, y compris au sein de ce conseil, continuent à limiter nos capacités à réagir collectivement. Les capacités d’aide humanitaire sont proches de leur point de rupture. Les Droits de l’Homme et l’état de droit sont attaqués. La confiance se fait rare», a-t-il noté. «Une grande partie des systèmes créés il y a plusieurs décennies sont désormais confrontés à des défis inimaginables pour nos prédécesseurs – la guerre informatique, le terrorisme et les armes létales autonomes. Et le risque nucléaire est à son plus haut niveau depuis des décennies», a-t-il ajouté.