Le rôle de la société civile n’étant qu’acteur important et primordial sur la scène nationale est plus que jamais revendiqué dans le processus mené actuellement par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant l’édification d’une Algérie nouvelle.
Dans cette perspective, l’observatoire national de la société civile se penche sur la préparation des assises nationales de la société civile, prévues avant la fin de l’année en cours en vue de permettre à cette société de devenir un partenaire incontournable des pouvoirs publics et un acteur à part entière dans la prise de décision, comme l’a si bien souligné, à maintes reprises, le chef de l’Etat lui-même. Il faut dire qu’en cette conjoncture particulière et complexe, marquée par des mutations décisives au plan régional et international, les Algériens sont plus que jamais appelés à réaffirmer leur aspiration à bâtir une Algérie prospère qui impose à tout un chacun de réhabiliter la valeur de l’effort et du travail, de veiller au renforcement de la sécurité nationale dans toutes ses dimensions face à tout imprévu ou urgence. Il s’agit aussi de veiller à l’unité des rangs, à conjuguer les efforts et renforcer le sens du devoir national et à assumer pleinement les responsabilités dans les différents secteurs et à tous les niveaux envers la nation et la patrie. La bataille de la prise de conscience et la défense des intérêts de la nation doit englober toutes les composantes de la scène politique nationale et de la société civile, appelés à constituer un front uni afin de promouvoir la véritable image de l’Algérie à l’échelle nationale et internationale. Cet appel a été, encore une fois, lancé par plusieurs partis politiques qui estiment que le devoir de la défense des principes de souveraineté et de cohésion nationale, dont font preuve les différents acteurs nationaux, démontre leur adhésion indéfectible au renforcement des liens entre le citoyen et ses institutions, ainsi qu’à la préservation des acquis de la nouvelle Algérie forte et prospère. Le peuple algérien est appelé aussi à faire face aux campagnes de dénigrement et de désinformation, à visée néocolonialiste, qui se veulent aussi un moyen de pression pour dissuader notre pays à renoncer à ses positions fermes et pérennes en faveur des nobles causes dans le monde. Ceci, au moment où de nombreux acteurs de la scène politique nationale ont mis en garde contre une nouvelle arme employée contre l’Algérie, en l’occurrence des cyber attaques pilotées par des parties connues et d’autres occultes pour déstabiliser l’Algérie et son institution militaire en semant les graines de la méfiance au sein de la société et en entamant la confiance entre le peuple et l’armée. L’objectif est d’affaiblir l’Etat, en ce sens que l’Armée est l’élément de force de tout Etat. Dans son dernier message, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné la nécessité d’unifier les rangs et de se tourner vers l’avenir, et de faire de la cohésion des enfants d’Algérie avec l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), une force unifiée capable de relever les défis et de consacrer les nobles valeurs et les idéaux de notre peuple à travers les époques et les siècles». Il avait appelé à ce propos tous les secteurs, les institutions, et tous les acteurs de la société civile à l’élaboration de programmes à la hauteur de cet événement, par fidélité à notre mémoire et en reconnaissance des sacrifices des martyrs, relevant la nécessité de sensibiliser les nouvelles générations à notre glorieuse histoire et de consacrer notre attachement à la mémoire de notre nation. Forte de son peuple et de son armée, l’Algérie s’est lancée vers les perspectives d’édification des institutions de l’Etat tracées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour l’édification des institutions de l’Etat sur des bases solides, loin des soupçons et des insuffisances, ont affirmé de nombreux observateurs pour qui la consolidation du front interne constitue la seule et meilleure voie pour mettre en échec toutes les tentatives de déstabilisation du pays et les ingérences étrangères dans ses affaires internes. Il avait estimé que «le renforcement de notre unité nationale et le raffermissement de notre front interne, outre le maintien de la dynamique de développement dans laquelle l’Algérie nouvelle s’est inscrite, et l’atteinte des objectifs escomptés, nécessitent la mobilisation de tous les secteurs de l’Etat, sans exception, avec à leur tête le secteur de l’Information, devenu incontournable dans cette phase cruciale, afin de riposter et faire front à l’ensemble des campagnes médiatiques et aux plans hostiles visant la sécurité et la stabilité du pays». Cette mobilisation, avait-il ajouté, vise également à «éclairer l’opinion publique nationale sur les complots et conspirations fomentés, et à mobiliser toutes les franges de la société algérienne pour s’engager dans les efforts nationaux visant la concrétisation des ambitions populaires et à mettre l’Algérie nouvelle sur le chemin du progrès et de la prospérité». Il s’est dit aussi «pleinement convaincu» que le peuple algérien «est devenu, plus que jamais, conscient et ne peut être manipulé ou poussé dans des dédales périlleuses et qu’il se mobilisera contre tous les desseins pernicieux pour repousser ainsi ceux qui guettent le pays». «C’est un peuple authentique, forgé par les épreuves et l’adversité, et qui a mené une des plus glorieuses révolutions de libération de l’histoire contemporaine et vaincu les plans du terrorisme barbare. Un peuple mû par des valeurs, des principes, une volonté et une ambition qui lui permettent de s’inscrire sur la voie du progrès et du développement, de constituer une puissance réelle, et de continuer, avec détermination et résolution, à aller de l’avant afin de concrétiser ses attentes légitimes pour construire un état puissant, moderne et prospère», a-t-il soutenu. Il avait précisé que «les tentatives de manipulation, la diffusion des messages de propagande, la promotion des idées subversives par ces réseaux ont, clairement, pour objectif de servir des agendas hostiles qui sont désormais démasqués pour tous». Il a néanmoins relevé que «grâce» à la prise de conscience des concitoyens et la «mobilisation» de toutes les institutions spécialisées en cyber-sécurité, l’Algérie a réussi à «contrer ces attaques et mettre en échec tous les plans et complots menés à travers le cyberespace».
Le caractère social de l’Etat réaffirmé En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat et tient compte de l’importance de pallier le manque de ressources, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement, a-t-il souligné, estimant que la loi de finances complémentaire 2022 ne doit pas renfermer de nouveaux impôts, ni toucher sous aucune forme, la structure des prix appliqués actuellement, l’objectif étant de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les citoyens à faible et moyen revenus ne doivent pas être la catégorie la plus soumise aux impôts, a-t-il affirmé. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’œuvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. A travers un nouveau modèle économique, l’Etat compte s’inscrire dans la rupture totale avec les méthodes de gestion du passé et engager une nouvelle démarche marquée par une adéquation des politiques publiques et sectorielles et une rénovation de la gouvernance économique. Cette stratégie devrait permettre, à court et à moyen termes, de mettre en place une économie où la forte dépendance aux hydrocarbures et la dépense publique seront réduites graduellement. Dans ce cadre, la dépense publique continuera de servir de levier de développement et de la croissance dans le cadre d’une politique budgétaire rénovée et dont l’objectif sera de maintenir l’effet de la dépense publique comme instrument de l’investissement public et comme un stimulant à l’activité économique productive. Le chef de l’Etat avait également insisté sur l’impératif d’éradiquer toutes les formes de bureaucratie et les lentes procédures qui entravent l’économie nationale et accélérer la numérisation, notamment du secteur de la Finance, et en particulier les Domaines, les impôts et les Douanes afin de parvenir à la transparence de toutes les transactions. Il avait insisté sur la nécessité de la prise de toutes les mesures indispensables, au niveau central et local, afin de faciliter l’accès au foncier nécessaire à la domiciliation des investissements et la création de nouveaux postes d’emploi, à travers l’ensemble du territoire national. Ces directives s’inscrivent en droite ligne avec la nouvelle politique basée sur la relance économique, laquelle avait fait l’objet d’une large concertation entre les membres du gouvernement et les partenaires économiques et sociaux. Ces derniers avaient insisté sur l’impératif d’éradiquer toutes les formes de bureaucratie et les lentes procédures qui entravent l’économie nationale et accélérer la numérisation, notamment du secteur de la Finance, et en particulier les Domaines, les impôts et les Douanes afin de parvenir à la transparence de toutes les transactions. Rappelant que le Président Tebboune avait tracé les contours de la relance économique et défini son cadre basé sur l’égalité des chances pour tous, ces mêmes partenaires sociaux et économiques ont souligné la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de l’opération de la transition énergétique et environnementale, en œuvrant à la promotion de l’industrie de transformation des produits énergétiques. Un intérêt particulier devra toujours être accordé au développement agricole et rural et aux industries alimentaires, outre à la valorisation des ressources halieutiques dans le souci de garantir la sécurité alimentaire. Il s’agit également de développer une véritable industrie pharmaceutique afin de garantir la couverture des besoins des citoyens en matière de médicaments efficaces de qualité. Ceci s’inscrit en droite ligne avec la nouvelle orientation qui consiste à œuvrer pour l’amélioration du climat des affaires à travers la facilitation des procédures relatives à la création d’entreprises, l’accès au foncier, aux crédits et aux services publics de qualité et la réforme et la modernisation du système bancaire constituant une pierre angulaire de la réussite de toute réforme économique, outre la modernisation de l’administration et la lutte contre la bureaucratie. Dans ce sens, l’ensemble des secteurs concernés ont été appelés à participer aux grandes réformes lancées par l’Etat pour la redynamisation de l’économie et la mise en place d’un nouveau modèle économique, à travers le renforcement de la protection de la production nationale et la contribution à l’amélioration du climat des affaires et à l’assainissement des domaines économique et commercial, en accompagnant la concrétisation d’une politique commerciale maîtrisée vis-à-vis de nos partenaires à même de servir les intérêts stratégiques de notre pays, de faciliter les exportations et d’investir les marchés extérieurs. En donnant récemment de nouvelles instructions aussi bien à ses membres qu’aux responsables au niveau local, le gouvernement aura prouvé toute l’importance accordée à la lutte contre la corruption et la bureaucratie, devenues au fil des années un véritable obstacle qui freine l’investissement et le développement à tous les niveaux. A ce titre, le gouvernement a insisté sur l’impératif d’éradiquer toutes les formes de corruption et de bureaucratie et les lentes procédures qui entravent l’économie nationale et accélérer la numérisation, notamment du secteur de la Finance, et en particulier les Domaines, les impôts et les Douanes afin de parvenir à la transparence de toutes les transactions.
T. Benslimane