Pourparlers russo-ukrainiens: Les observateurs sont plus optimistes malgré la violence des combats à Kiev

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Les négociateurs de l’Ukraine et de la Russie ont livré, dimanche, leurs commentaires les plus optimistes à ce jour quant à l’évolution entre leurs deux pays, évoquant la possibilité de parvenir à des résultats positifs d’ici quelques jours.

Une session de négociations par visioconférence entre la Russie et l’Ukraine s’est tenue, hier, a confirmé, dimanche soir, Mykhaïlo Podoliak, un négociateur et conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky. «Les négociations se poursuivent sans interruption par visioconférence. Les groupes de travail sont à l’œuvre, constamment. Un grand nombre de problèmes nécessitent une attention constante», a précisé Mykhaïlo Podoliak. Un négociateur russe, Léonid Sloutski, un député faisant partie de la délégation russe ayant récemment rencontré des négociateurs ukrainiens au Bélarus, a lui estimé, dimanche, que, dans l’ensemble, les pourparlers progressaient. «Si nous comparons la position des deux délégations entre le début des négociations et maintenant, alors nous constatons des progrès significatifs», a déclaré Léonid Sloutski». Mon attente personnelle est que ces progrès aboutissent très prochainement à une position commune entre les deux délégations et à des documents à signer», a-t-il ajouté, cité par les agences de presse russes.

Un négociateur russe voit des «progrès» dans les pourparlers entre les béligerants Un négociateur russe a estimé, dimanche, que les pourparlers entre Kiev et Moscou progressaient, alors que la Russie et l’Ukraine ont déjà mené trois tours de négociations. «Si nous comparons la position des deux délégations entre le début des négociations et maintenant, alors nous constatons des progrès significatifs», a déclaré Léonid Sloutski, un député faisant partie de la délégation russe ayant récemment rencontré des négociateurs ukrainiens au Bélarus. «Mon attente personnelle est que ces progrès aboutissent très prochainement à une position commune entre les deux délégations et à des documents à signer», a-t-il ajouté, cité par les agences de presse russes. Depuis le début de l’opération militaire russe en Ukraine, trois tours de pourparlers ont eu lieu au Bélarus. Ils étaient essentiellement focalisés sur la création de couloirs humanitaires pour les civils. Jeudi, les ministres des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov et ukrainien Dmytro Kouleba sont, eux, sortis de discussions en Turquie sans annonce de progrès tangible, mais se sont engagés à poursuivre leur dialogue. Dimanche, Mykhaïlo Podoliak, l’un des conseillers du président ukrainien Volodymyr Zelensky, a indiqué sur Twitter que Moscou avait cessé de lancer «des ultimatums» à Kiev et commencé à «écouter attentivement nos propositions». Tandis que M. Zelensky a souligné, samedi, que Moscou avait adopté une approche «fondamentalement différente» dans ces négociations, son homologue Vladimir Poutine a lui dit, vendredi, avoir vu «des avancées positives» dans les pourparlers. Le 24 février à l’aube, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine. Le conflit entre la Russie et l’Ukraine a éclaté dans un contexte de tensions croissantes avec les Occidentaux. La Russie, qui estime faire face à une menace «sérieuse» et «très grande» en Ukraine, réclame la fin de la politique d’expansion de l’Otan et le retrait des forces américaines stationnées en Europe de l’Est, des demandes rejetées par les Occidentaux.

Une base militaire ukrainienne   frappée tout près de la Pologne Une base militaire ukrainienne tout près de la Pologne a été bombardée par l’armée russe, qui a affirmé, dimanche, y avoir «éliminé» des «mercenaires étrangers» et des «armes étrangères». Sur le front des pourparlers russo-ukrainiens, un négociateur russe a évoqué, dimanche, des «progrès significatifs», Kiev indiquant de son côté, que Moscou avait cessé de lancer «des ultimatums» et commençait à «écouter attentivement nos propositions». Dans la nuit, les forces russes ont frappé la base militaire de Yavoriv, à seulement une vingtaine de km de la frontière avec la Pologne, et à une quarantaine de km de la grande ville de Lviv, où vivent de nombreux déplacés. Ces frappes, selon le gouverneur de la région Maxim Kozitsky, ont été menées depuis les mers Noire et d’Azov et ont fait 35 morts et 134 blessés. «La Russie a attaqué le Centre international pour le maintien de la paix et de la sécurité. Des instructeurs étrangers travaillent là-bas», a indiqué le ministre ukrainien de la Défense Oleksii Reznikov, sans préciser s’ils étaient présents au moment des frappes. Le ministère russe de la Défense a assuré de son côté que lors de cette attaque, «jusqu’à 180 mercenaires étrangers et une importante quantité d’armes étrangères ont été éliminés».