Renouvellement partiel des membres élus du Conseil de la nation: Bonne organisation dans les wilayas du Centre

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Les élections pour le renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation ouvertes samedi matin dans les différentes wilayas dans le Centre du pays se déroulent dans des «conditions ordinaires» marquées par une «bonne organisation» et une application stricte du protocole sanitaire contre le coronavirus.

L’opération a commencé aux environs de 08h00 et se poursuivra jusqu’à 17h00, avec un encadrement assuré par des membres des délégations locales relevant de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), ainsi que de magistrats. À Blida, quelque 14 candidats sont en lice pour remporter l’unique siège de la wilaya à la 2e chambre du Parlement, dont trois représentants de partis politiques, soit le Rassemblement national démocratique (RND), le Front de libération nationale (FLN) et le mouvement de la Société pour la paix. Le vote se déroulera au niveau de deux bureaux, selon les précisions du chargé de la communication auprès de la délégation locale de l’ANIE, Ali Deradji.

Le collège électoral à Blida compte 522 élus, entre membres des Assemblées populaires communales (APC) et de wilaya (APW) élus le 27 novembre dernier.

A Djelfa, 16 candidats briguent un siège au Conseil de la nation, selon le chef de la délégation locale, Ahmed Taiba. Les dossiers agréés appartiennent à des candidats issus de deux partis politiques, le RND et AHD 54, le reste sont des candidats libres. La même délégation a fait cas d’un collège électoral estimé à 677 électeurs, dont 43 élus APW et 36 élus APC. Au moins cinq candidats sont en lice à Chlef pour l’unique siège en lice pour les élections qui se déroulent au siège de l’APW, sous la supervision de la délégation locale de l’ANIE. Ces candidats représentent le FLN, le RND, le mouvement de la société pour la Paix, la liste libre «Sahl Chlef» et «Takatol al-Ahrar». Le collège électoral est estimé à 670 élus (es).

Les élections pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation se déroulent également à Médéa, où six candidats, dont deux représentants du FLN et du Mouvement de la société pour la paix, et quatre autres candidats libres, briguent le seul siège en jeux dans la wilaya, selon la délégation locale de l’ANIE. Selon la même source, le collège électoral de la wilaya compte 993 électeurs (entre élus APW et APC) A Tipasa, six candidats sont également en lice pour un siège à la 2e chambre du Parlement, dont quatre représentent le FLN, le RND, le Front El Mostkbal et le Parti El Infitah, contre deux candidats libres, appelés à être élus par 499 électeurs, dont 39 issus de £l’APW.

A Boumerdès, une vingtaine de candidats sont en lice pour l’unique siège réservé à la wilaya au titre du renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation, selon le chef de la délégation locale de l’ANIE, Salim Zâatchi, qui a fait cas d’un collège électoral de 585 électeurs, dont £43 membres de l’APW. Même tempo à Bouira, où huit candidats sont en lice pour remporter un siège à la 2e chambre du Parlement, dont quatre issus des partis El Fedjr El Djedid, le Front El Moustkbal, le RND et le FLN, outre quatre candidats libres, selon le chargé de l’information au niveau de la délégation locale de l’ANIE, Khaled Selami. Deux bureaux de vote ont été affectés à l’accueil de 722 électeurs. A Tizi-Ouzou huit candidats, dont sept indépendants et un du Front des forces socialistes (FFS) sont en lice pour le seul poste dont dispose la wilaya au niveau de la 2e chambre du Parlement.

Le votre de 1068 élus se déroule dans trois bureaux installés au niveau de l’hémicycle Rabah Aïssat de l’Assemblée populaire de la wilaya (APW). Le 22 décembre dernier, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait convoqué le collège électoral en vue du renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation, en vertu des dispositions de la Constitution.

À ce titre, la loi organique portant régime électoral stipule dans son article 219 que le collège électoral est convoqué par décret présidentiel 45 jours avant la date du scrutin, sachant que «tout membre d’une Assemblée populaire communale ou de wilaya, remplissant les conditions légales, peut se porter candidat à l’élection au Conseil de la nation», selon l’article 220 de la loi organique.

Houda H.