Alger: Des prestations artistiques en clôture des célébrations de Yennayer 2972

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Des prestations artistiques ont été présentées, vendredi soir à Alger, en clôture des célébrations de Yennayer 2972, en présence de la ministre de la Culture et des Arts Wafaa Chaalal et de la présidente de l’Assemblée communale d’Alger-Centre Mahdia Benghalia, parmi un public nombreux.

Accueillies au Théâtre d’Alger-Centre, plusieurs prestations ont été inscrites à ce programme prolifique clôturant les festivités de Yennayer 2972, avec, d’abord, un récital de musique andalouse, animé par la jeune troupe de l’Ecole de l’Office communal d’Alger-Centre pour la promotion de la culture, encadrée par le grand Najib Kateb et dirigée par Nesrine Bensaïdane. Enchaînant dans le mode Moual les Inqilabet, «Koulou lil’ladhi mana3a ez’Ziyara», «Mata Nastarihou», «Zarni El Malih Wahdou», «Koum Tara» et les Kh’lasset, «Wahd El Ghoziyel» et «Amchi ya Rassoul», la quinzaine de musiciennes et musiciens de l’orchestre, ont brillé de maîtrise et de technique, suscitant les applaudissements du public. La célèbre chanson de Cheikh El Hasnaoui, «Ya Noudjoum Ellil», qui évoque le spleen nostalgique de la mère patrie chez l’exilé, a ensuite été interprétée par le grand Madjid Aït Rahmane connu sous le nom d’artiste d’«El Hasnaoui Amejtouh». Une pièce de théâtre, mise en scène par Mustapha Laribi sur un texte co-écrit par H’mida Ayachi et Mustapha Kessaci, a suivi, traitant de la fierté et de l’espoir des Algériens, à se voir unis quelques soient leurs origines, sous la bannière de l’histoire et de l’identité amazighe. D’une durée de 70 mn, le spectacle a été rendu par Aziz Boukrouni dans le rôle de Kateb Yacine et Mustapha Laribi, dans celui d’Ismaël Aït Djafer, (1929-1995), poète algérien qui a dénoncé la misère de son peuple dans un long poème traduit dans plusieurs langues. Sur un bel arrangement signé, Abdelkader Soufi de la chanson «El Dzair inch’Allah atehlou», du regretté Chérif Kheddam, le personnage de «Nedjma» a été campé par Souha Oulha, qui a accompagné Abdellah Kourd interprétant une chanson chaouie, embellie par une chorégraphie, œuvre de Riadh Beroual, exécutée dans la grâce du mouvement et la beauté du geste, par six ballerines et autant de danseurs. Un hommage a été rendu au regretté Chérif Kheddam, El Hasnaoui Amejtouh, aux cinéastes, Ali Reggane, Mohamed Rahal, Mouloud Mebarki, Mourad Bouamrane, Ahmed Guennif, ainsi qu’à l’écrivain Sadek Bakhouche. La dernière prestation a été l’exécution sur scène d’une toile de peinture par la jeune plasticienne, Myriam Zeggat sur «L’Histoire de la femme algérienne», qu’elle a offert à la ministre de la Culture et des Arts. A l’issue des prestations, Wafaa Chaalal s’est longuement entretenue avec les comédiens autour de leurs préoccupations artistiques de l’heure, les invitant à se rapprocher de son département.

Houda H.