Variant Omicron : quels sont les symptômes les plus fréquents ?

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People wearing face masks walk down a street in Nantes, western France, on December 31, 2021. - Since December 31, 2021, the face mask is mandatory again in the streets to prevent the spread of the Covid-19 (coronavirus) pandemic. (Photo by LOIC VENANCE / AFP)

Les trois symptômes les plus fréquents chez les personnes symptomatiques contaminées par le variant Omicron sont l’asthénie (fatigue), la toux et la fièvre. D’autres symptômes moins fréquents s’ajoutent à la liste et un potentiel nouveau est à l’étude. Alors qu’Omicron continue de faire croître à vitesse grand V le nombre de contaminations, l’OMS a analysé les symptômes subis par les personnes touchées par ce variant du Covid-19. On note alors qu’une grande majorité des patients étudiés sont symptomatiques, on apprend également que parmi les symptômes les plus fréquents, l’asthénie (une fatigue anormale) arrive en tête (59%), suivie de la toux (54%) et de la fièvre (48%). A noter qu’avec le variant Omicron, seuls 10 % des patients ont ressenti une perte de goût ou d’odorat, contrairement au variant Delta. Une fois de plus, l’étude révèle  que si ce variant est particulièrement contagieux, sa dangerosité reste modérée : ce sont en effet 5 malades, sur les 317 cas positifs à Omicron étudiés, qui ont été hospitalisés.

La vaccination, toujours un allié Autre bonne nouvelle : le taux d’hospitalisations après passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 est en baisse depuis deux semaines, informe l’agence. Parmi les autres symptômes fréquemment observés avec le variant Omicron, on note le mal de gorge, l’essoufflement, l’écoulement nasal et la sensation de fièvre. Très rarement (pour seulement 18 sondés), la contamination par ce variant a conduit à des nausées ou à des vomissements. Par ailleurs, deux tiers de l’échantillon ont reçu deux doses de vaccins, et 5% ont reçu une injection de rappel. «Il est clair que si vous êtes vacciné, en particulier si vous avez reçu une dose rappel, Omicron a tendance à produire des infections plus bénignes», indique en ce sens à NBC le Dr William Schaffner, expert en maladies infectieuses au Vanderbilt University Medical Center de Nashville (Etats-Unis).