Ils ont été des milliers, à leur tête le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, à venir en force accueillir nos héros, les champions arabes. Ils sont venus de tous les coins du pays, bravant le froid en cette nuit glaciale de l’hiver, ils étaient des centaines, voire des milliers à attendre impatiemment le retour triomphal des Fennecs victorieux de la nouvelle édition de la Coupe arabe.
Ils se sont entassés de part et d’autre de la route principale où est passé le cortège pour saluer les champions qui ont honoré le peuple algérien et porté haut et fort l’emblème national. Ces héros qui, encore une fois, ont écrit l’histoire des lettres en or après l’avoir déjà fait en 2019 en Egypte lorsqu’ils avaient remporté la Coupe d’Afrique des nations. Les superlatifs ne sont pas assez forts pour décrire les scènes de joie et de liesse qui se sont emparées de la capitale, dimanche soir, après le come-back teinté de succès des poulains de Madjid Bouguerra. La veille, c’était déjà la fête dans toutes les villes du pays.
D’Est en Ouest et du Nord au Sud, les mêmes scènes de joie se sont emparées de nos villes et de nos contrées les plus éloignées. Dès le coup de sifflet final de l’arbitre allemand qui a dirigé la finale entre l’Algérie et la Tunisie, la capitale et ses environs se sont transformés en une véritable «arène» pour fêter comme il se doit la consécration historique des Verts. Partout, c’est le même décor, d’interminables cortèges de voitures, klaxons stridents, se sont constitués pour converger vers le centre-ville où l’on pouvait apercevoir des centaines de drapeaux déployés sur les balcons. Les «one, two, three, viva l`Algérie» entremêlés de youyous fusaient de partout dans une atmosphère qui en dit long sur la joie de tout un peuple. Des dizaines de milliers de supporters, sans distinction d’âge, n’ont pas hésité à laisser éclater leur joie pour célébrer un sacre amplement mérité. Pour cela, des milliers de citoyens, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, arborant l’emblème national, ont déferlé vers les grandes artères de la capitale, dansant et chantant dans une ambiance de joie exceptionnelle. Les principaux quartiers et places de plusieurs localités étaient pleins de monde et il était pratiquement impossible de se frayer un chemin parmi une foule très dense et compacte. Au cœur des différents quartiers et cités, une liesse difficilement descriptible régnait au milieu d`une joyeuse cacophonie entièrement dédiée aux Verts. La population s’est parée du vert, blanc et rouge, tandis que d’interminables cortèges de voitures, klaxonnant à tout-va, se sont formés partout en ville. Youyous, chants et banderoles à la gloire des «Guerriers du désert», rien n`était superflu pour exprimer une joie à la mesure de cette victoire historique. La joie devait durer au milieu d’une allégresse générale qui s`est poursuivie jusqu’à une heure tardive dans la nuit.
T. Benslimane
