Médéa: Mise en terre de 4000 plants d’arbres à El Hamdania

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Plus de 4000 plants d’arbres ont été mis en terre, vendredi, dans le cadre d’une opération de reboisement ciblant un site forestier de la commune d’El Hamdania (nord de Médéa), ravagé l’été dernier par de violents incendies, a-t-on appris auprès de la Conservation des forêts.

L’opération de reboisement s’inscrit, selon la même source, dans le cadre du programme de réhabilitation des zones forestières affectées par les incendies qui ont touché plusieurs communes de la wilaya de Médéa, l’été dernier. Ainsi, une première tranche de quatre mille  plants d’arbres, de différentes espèces sylvicoles, ont été mis en terre au niveau du lieu-dit «Chouakria», un maquis situé à la périphérie de l’agglomération urbaine secondaire de «Haouch Messaoudi», dans la commune d’El Hamdania, a indiqué la Conservation des forêts de Médéa, ajoutant qu’une deuxième tranche de vingt mille plants d’arbres sera mise en terre, dans le même site, au cours des semaines qui viennent. Le programme de réhabilitation des zones forestières affectées par les incendies enregistrés l’été 2021 est conduit conjointement avec le mouvement associatif local, a indiqué la même source, précisant que plusieurs opérations de reboisement ont été déjà concrétisées, dans plusieurs communes touchées par les incendies, grâce à la participation du mouvement associatif. Une quinzaine d’associations, opérant dans le domaine de l’environnement, signataires d’une convention de partenariat avec le secteur des Forêts, sont associées à cette opération, à l’effet de  participer à la reconstitution du patrimoine forestier et arboricole, a souligné la Conservation des forêts de Médéa.

La décharge publique réhabilitée à 85 %Le projet de réhabilitation de la décharge publique de la commune de Draâ Smar (7 km à l’ouest du chef-lieu de wilaya) a atteint un taux d’avancement estimé à 85%, selon Rouabah Chakib, chef de département à l’Agence nationale des déchets (AND). Les travaux de réalisation de dépollution et de réhabilitation de l’ancienne décharge publique ont été lancés au cours du 2e trimestre de l’année 2019, sous la houlette de l’AND, est-il expliqué. Les capacités du site qui reçoit l’équivalent de 350 tonnes de déchets par jour, provenant de 7 communes, ayant atteint le niveau de saturation, situation ayant obligé les autorités à envisager la réalisation d’un 2e casier sur un terrain domanial, propriété de l’État. On rappellera que «le projet d’éradication et de réhabilitation de la décharge de Draâ Smar a bénéficié d’un financement consenti par le Fnel (Fonds national de l’environnement et du littoral) d’un montant initial de 30 milliards de centimes». Principal impact palpable du projet de dépollution et de réhabilitation du projet, une réduction des puanteurs qui se dégageaient du site et deviendront quasiment nulles à la fin du projet, assure notre interlocuteur. Par ailleurs, il est prévu la réalisation d’une clôture du périmètre de la décharge, de mettre fin au problème du jus émanant des déchets, appelé lixiviat, et par la même occasion procéder à la végétalisation du site par des plantations sur toute sa superficie.

Une autre source d’eau contaminée fermée dans la commune de Draâ Smar Moins d’un mois  après  la  fermeture d’une source  d’eau  ayant été à l’origine de l’intoxication de plus de 240 personnes, une autre source située dans la même commune de Draâ Smar, daïra de Médéa, a été condamnée par les autorités. En effet, la fermeture définitive de la source par la commission de daïra chargée des maladies à transmission hydrique (MTH) est intervenue à la suite de la pollution de ladite source et confirmation par les résultats positifs de l’analyse micro-bactériologique de l’échantillon de l’eau prélevée. Car, explique-t-on, il s’agit d’une source provenant des eaux de drainage et évacuée à travers le mur de soutènement d’un bâtiment situé à l’intérieur des cités du pôle urbain d’Aïn Djerda, ouest du chef-lieu de wilaya. Selon le chef de daïra de Médéa, Brahim Boumaza, il a été procédé à la fermeture de la source, à titre préventif, après confirmation de la pollution de son eau par le laboratoire de l’Algérienne des eaux (ADE) et celui des services d’épidémiologie et de médecine préventive de la Direction de la santé et de la population de Médéa, et ce, dans un but de préservation de la santé de la population. «L’origine de la pollution n’ayant pas encore établie afin de savoir s’il s’agit d’une infiltration des eaux pluviales avec l’eau de la source, de cross-connexion ou autre, la mesure ne sera levée qu’une fois les résultats de l’analyse des prélèvements seront négatifs et amélioration de la qualité de l’eau.» Pour le même responsable, le contrôle des points d’eau publics et privés, notamment les fontaines, les puits, les bâches à eau des établissements scolaires, les piscines, etc., font l’objet d’un contrôle systématique via le bureau d’hygiène communal qui mène des opérations de recensement et de contrôle périodiques de toutes les sources.

Arab M.