Après ses nouvelles accusations contre l’Algérie: Que cherche le Makhzen ?

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 Après avoir échoué dans sa première tentative de monter la communauté internationale contre l’Algérie en voulant utiliser l’affaire des réfugiés syriens auxquels il a lui-même refusé l’accès sur son territoire, le royaume chérifien de Mohamed VI revient à la charge avec, cette fois-ci, un scénario monté de toutes pièces.
Il s’agit, en fait, d’une prétendue agression d’un diplomate marocain par un diplomate algérien de haut rang, en marge de la tenue à Saint-Vincent-et-les Grenadines d’un séminaire régional organisé par le comité spécial de décolonisation.
Le Markhzen a voulu, à travers cette affaire cousue de fil blanc, se mettre dans la peau de la victime, comme il l’a toujours fait, mais c’était compter sans la vigilance et la riposte de la diplomatie algérienne qui par la voix de son porte parole, a dénoncé cette « piètre mise en scène d’une médiocre pièce de théâtre ».
En effet, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif a bien choisi ses mots pour mettre à  nues les accusations marocaines et battre en brèches les informations rapportées par des médias à la solde du Makhzen et reprises en l’état par certains sites au sujet de cette prétendue agression physique.
Ce sont des informations « inventées, infondées, fausses et mensongères et sans aucun lien avec la réalité », a affirmé le porte-parole du MAE, précisant que « nous considérons que les accusations proférées contre notre diplomate ne sont rien de plus qu’une piètre mise en scène d’une médiocre pièce de théâtre et une répétition des méthodes et d’un scénario auxquels nous avons été habitués ».
Il a fait savoir que la réalité des faits tels qu’ils se sont déroulés « est à l’antipode de la version avancé » et qu’un membre de la délégation algérienne, une jeune diplomate en l’occurrence, « a fait l’objet, depuis le début des travaux du séminaire, d’un harcèlement permanent et a même été victime de tentatives d’agressions de la part d’éléments de la délégation marocaine, ce qui a amené les autorités du pays organisateur à désigner des agents pour assurer sa sécurité ».
De ce fait, les accusations contre la jeune diplomate algérienne constituent « une nouvelle fuite en avant et une illustration du dépit suite au travers et à l’échec subis par la diplomatie marocaine après le refus du comité des 24 de céder à la pression visant à priver le peuple sahraoui de son droit à l’autodétermination ».
Les précisions apportées, donc, par le ministère des Affaires étrangères viennent remettre les pendules à l’heure et attirer l’attention de l’opinion publique internationale sur les pratiques malsaines du Royaume pour tenter de nuire à l’image de l’Algérie.
Il s’agit, en réalité, d’une vaine tentative de la part d’un régime aux aboies après les échecs répétés de sa diplomatie et les camouflets qu’elle ne cesse de subir dans le conflit qui l’oppose au Sahara occidental.