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Les Verts veulent mâter les Etalons

La préparation se poursuit pour l’équipe nationale en prévision du match décisif, ce mardi, contre le Burkina Faso, qualificatif au troisième tour des éliminatoires de la Coupe du monde au Qatar.

Comme de coutume, la bande de Djamel Belmadi a pris ses quartiers au Centre technique national de Sidi Moussa (CTN), après son retour du Caire dans la nuit du vendredi à samedi. Sofiane Feghouli et ses camarades ont eu à peine le temps de souffler avant de reprendre le travail sous la houlette du coach national. «Dans l’après-midi (samedi ndlr), les conditions étaient très idéales pour s’entraîner : un temps frais, un ciel dégagé et un bon gazon qui invitèrent les coéquipiers de Bensebaini à fouler le terrain principal de Sidi Moussa dès 16h30. Dix-sept joueurs étaient au rendez-vous, alors que neuf autres, à savoir les Oukidja, Mandi, Bedrane, Zorgane, Abdelaoui, Zorgane, Feghouli, Belaïli et Benrahma, étaient en salle de gym pour une séance spécifique», rapporte le site officiel de la FAF. Les entraînements quotidiens sont entrecoupés par des séances vidéo et des balades. Hier, les joueurs ont pu fouler la pelouse du stade Mustapha-Tchaker à l’heure du match (17h). Elle semble en bon état par rapport à la fois dernière. C’est la seule séance  programmée dans le stade principal pour les Verts. Il y a lieu de signaler, par ailleurs, que le groupe est au complet. Tout le monde est prêt pour la joute finale du groupe A face aux Etalons qui ont choisi, eux, de retarder leur arrivée à Alger. Dans leur guerre psychologique qu’ils livrent aux Algériens depuis quelques jours, ils ont décidé de rejoindre la capitale algérienne aujourd’hui, soit la veille de la rencontre décisive. Une manière pour eux de «fuir la pression», comme ils l’ont laissé entendre. Pour rappel la semaine dernière, les Burkinabés ont envoyé une correspondance à la Fifa dans laquelle ils demandent une «protection renforcée» lors de leur séjour en Algérie.   Après le match nul concédé face au Niger lors de la précédente journée, ils savent que leurs chances de qualification sont minces, d’autant qu’ils déplorent plusieurs absence de taille dont Lassina Traoré, Abdoul Tapsoba, Bertrand Traoré ou encore le gardien  Hervé Koffi. Leur coach, Kamou Malo, regrette de son côté que ses joueurs n’ont pas fait le boulot face au Niger, car ils étaient obnubilés par le match contre l’Algérie, selon son analyse.

De toutes les manières, même une victoire du Burkina Faso n’aurait rien changé à la donne, puisque dans les deux cas de figure, ils doivent impérativement battre les Verts à Blida, s’ils veulent accéder au prochain tour des barrages auquel sont déjà qualifiés l’Egypte, le Maroc, le Sénégal et le Mali. Cela avant les matchs d’hier, dimanche. En cas de qualification, l’Algérie est sûre d’être tête de série au vu de son classement Fifa. Elle évitera du coup, des grosses cylindrées comme le Sénégal, le Maroc, le Nigeria ou la Tunisie.

On n’en est pas encore là. Le plus important pour le moment est de se concentrer sur la rencontre de ce mardi contre la Burkina Faso déterminant pour la suite. Les Verts ne peuvent pas prendre ce rendez-vous à la légère, même s’ils sont bien partis pour se qualifier. Il s’agit de finir le travail.

Ali Nezlioui