Conférence sur la Libye

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Les participants soulignent la nécessité de tenir les élections à la date prévue du 24 décembre

Les participants à la Conférence internationale de Paris sur la Libye ont souligné la nécessité de tenir les élections dans ce pays à la date prévuedu 24 décembre prochain et de créer la Commission suprême de réconciliation nationale en Libye sous les auspices du Conseil présidentiel de transition.

Le communiqué final de la Conférence a souligné «le plein respect de la souveraineté, de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale de la Libye et l’engagement de tous les pays participant à la conférence à cela, rejetant toute ingérence étrangère dans les affaires libyennes». Le document final a également salué les progrès réalisés pour la paix et la stabilité en Libye depuis la première conférence de Berlin, par «la signature d’un accord de cessez-le-feu, le 23 octobre 2020, l’adoption de la feuille de route politique libyenne à Tunis le 15 novembre 2020, et l’approbation du gouvernement de transition d’union nationale le 10 mars 2021». Selon le communiqué final, les pays participant à la Conférence de Paris ont réitéré «leur engagement à la réussite du processus politique libyen, à la pleine mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu signé le 23 octobre 2020 et à la tenue des élections présidentielle et législatives le 24 décembre 2021». La même source a indiqué que les participants à la Conférence de Paris ont reconnu depuis l’Accord politique libyen de 2015, «les résultats des conférences de Paris et de Palerme et d’autres efforts internationaux et régionaux déployés sur la Libye, en particulier les progrès réalisés au cours du processus de Berlin sur la Libye».

La Libye veille à ce que les prochaines élections soient démocratiques et inclusives Le président du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Al Manfi a affirmé, vendredi, à l’ouverture des travaux de la Conférence de Paris sur la Libye, que son pays veillait à ce que les prochaines élections présidentielle et parlementaires soient démocratiques, inclusives et aux résultats acceptables, des élections aboutissant à une transition pacifique et souple du pouvoir. Le Conseil présidentiel libyen et le Gouvernement d’union national libyen (GNA) ont pris leurs fonctions conformément à un accord politique et une feuille de route qui ont dessiné les contours de la période et défini leurs obligations, commençant par l’unification du gouvernement et des institutions de l’Etat puis la préparation de la réconciliation nationale, inclusive et équitable, et enfin la supervision juste et transparente des élections simultanées présidentielles et parlementaires pleinement respectées et acceptées aux niveaux national et international, a précisé M. Al Manfi.

«Le Conseil présidentiel a œuvré avec détermination et à l’unanimité à assumer et à accomplir ses engagements et ses obligations, notamment avec le comité militaire mixte 5+5 et les différents belligérants afin de maintenir le cessez-le-feu, ouvrir la voie terrestre reliant l’est et l’ouest du pays et assurer la libre circulation des citoyens et des marchandises en toute sécurité tout le long de la côte libyenne», a-t-il poursuivi. Il s’agit là de saluer l’action du comité militaire mixte 5+5 et les démarches opérationnelles et tangibles qu’il a accomplies, allant du cessez-le-feu du 23 octobre 2020 jusqu’à l’aboutissement récemment à un plan d’action global pour le retrait des mercenaires et des forces (des combattants) étrangers, a-t-il soutenu, soulignant que des solutions et des formules ont été trouvées pour l’unification des institutions étatiques de contrôle et financières, et qui n’ont peut-être pas été finalisées, car celle-ci (institutions) n’étaient pas sous la tutelle du Conseil présidentiel et ne s’étaient pas complètement conformé aux solutions et aux propositions présentées par le Conseil présidentiel. M. Al  Manfi a affirmé que l’établissement des exigences de la réconciliation était l’une des priorités du Conseil présidentiel libyen. Ainsi, un haut commissariat pour la réconciliation nationale a été institué, ayant permis la mise en place d’un climat de paix et de réconciliation, à travers la libération d’un nombre de prisonniers politiques et nous œuvrons également à la libération de tous les prisonniers dans le contexte du conflit politique en Libye, a t-il poursuivi. Le responsable libyen a exprimé son souhait de voir les décisions de la conférence servir de base à une action onusienne efficace, allant dans l’intérêt du peuple libyen d’abord et dans l’intérêt de ses amis et partenaires.