Le directeur général de l’Agence nationale d’Appui et de Développement de l’Entrepreneuriat (ANADE), Mohamed Cherif, a révélé des promesses de préparation pour le lancement du financement islamique de son agence pour les jeunes souhaitant bénéficier de prêts conformes à la Chariaâ, dans le cadre de l’emploi des jeunes, dès que les banques font généraliser les services bancaires islamiques avant la fin de l’année en cours, alors qu’il était annoncé que les jeunes porteurs de projets pourraient bénéficier de la procédure inscrite dans la loi de finances pour l’année 2020, liée à la commercialisation de lignes de production d’occasion, c’est-à-dire l’acquisition d’usines d’occasion de l’Europe et dans le reste du monde.
Ce responsable affirme que les portes seront ouvertes pour les jeunes qui bénéficient des prêts de l’Agence nationale pour le soutien et le développement de l’entrepreneuriat pour acquérir du matériel d’occasion à l’étranger. Selon les conditions particulières prévues par la loi et les procédures réglementaires adoptées par les douanes, de sorte que le matériel soit identique, apte à l’emploi et en excellent état afin de garantir la réussite du projet, a-t-il fait savoir. En outre, il a annoncé les préparatifs pour le lancement prochain de la finance islamique, dès que les guichets islamiques circuleront au niveau de toutes les banques, avant la fin de l’année courante, où le jeune bénéficiaire du crédit de l’Anade aura le choix entre le financement traditionnel, actuellement approuvé, et la nouvelle finance islamique, sachant que tous les demandeurs de crédit qui remplissent les conditions bénéficieront du prêt sans exception, et aucune demande ne sera ignorée, affirme-t-il. Mohamed Cherif Bouaud explique qu’il est prévu d’octroyer 50 000 crédits bancaires aux jeunes au cours de l’année 2021, ce qui conduira nécessairement à une réponse à toutes les demandes des jeunes sans exception, tout en soulignant que ce nombre est énorme et que le processus d’octroi de prêts se déroule à un rythme rapide depuis le début de l’année, et que toutes les spécialités, selon lui, sont ouvertes aux jeunes souhaitant obtenir un prêt sans exception, y compris les activités qui ont été fermées par le passé. Il y à une semaine, l’Agence nationale d’Appui et de Développement de l’Entrepreneuriat a accepté 283 dossiers d’institutions en difficulté qui lui sont affiliées, afin de rembourser plus de 44 milliards de centimes, c’est après avoir étudié 500 dossiers soumis par des représentants de banques, selon ce que l’agence a rapporté le week-end dernier dans un communiqué qu’elle a publié sur sa page Facebook officielle. Dans ce contexte, l’Anade étudie depuis plus de deux mois tous les dossiers bloqués déposés sur sa table, dont 500 projets sont étudiés chaque semaine, à travers une séance de travail du comité de garantie composé de représentants du Fonds commun de garantie pour assurer les risques des prêts accordés aux jeunes porteurs de projets et de l’Agence nationale pour le développement et l’accompagnement de l’entrepreneuriat, chargée ces fichiers avec des sessions de programmation chaque semaine également. Pour référence, sur les 380 000 entreprises créées dans le cadre du dispositif Ansej, plus de 70% sont en crise, a affirmé auparavant le ministre délégué chargé de la micro-entreprise, Diafat Nassim. Un rapport très détaillé a été établi sur ce dispositif depuis sa création. Certaines de ces entreprises en difficulté n’ont pas de financement pour relancer leur activité. Dès à présent, l’Etat instaure le rééchelonnement des dettes sur 5 ans avec un différé d’une année et la suppression des pénalités de retard.
- W. Benchabane
