Le Complexe d’El Hadjar a bénéficié d’une opération de modernisation de ses installations industrielles. Après plusieurs mois d’arrêt, la production redémarre progressivement.
Les changements effectués ont porté sur le fonctionnement du site qui est désormais « automatisé » et bénéficie d’une salle de contrôle ultramoderne. Une remise à niveau totale a également été effectuée au niveau du fourneau et de l’unité de préparation de la matière (PMA). L’opération de réhabilitation aussi concerné l’unité de préparation de matières premières et aggloméré, le haut fourneau no 2, l’aciérie à oxygène no 1, la centrale à oxygène, les installations énergétiques et le réseau de logistique. Le tout avait nécessité une enveloppe financière de 430 millions de dollars. L’objectif de cette première phase était de porter la capacité de production du complexe à 1,2 million de tonnes vers 2017-2018. Mobilisant un total de 720 millions dollars, le plan d’investissement prévoit, dans sa seconde phase, d’autres opérations de modernisation appelées à élever la production vers 2020 à 2,2 millions tonnes d’acier liquide. Le plan d’investissement du complexe sidérurgique d’El Hadjar prévoit également un programme de formation et de recyclage de 553 travailleurs du complexe.
Pour rappel, le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait procédé en mars dernier à la remise en service des installations rénovées du complexe sidérurgique d’El Hadjar lancées dans le cadre du plan d’investissement engagé par les pouvoirs publics au profit de cette importante base industrielle. Pour ce mois-ci, c’est le démarrage de la production des produits plats au niveau du Complexe sidérurgique d’El-Hadjar qui est annoncé. Le Groupe sidérurgique public Imetal dont dépend le Groupe Sider annonce dans une déclaration à l’APS, que la première coulée conforme est sortie lundi dernier du Haut Fourneau no 2 après l’achèvement de l’ensemble des réglages nécessaires. La commercialisation des produits plats d’El-Hadjar permettra de satisfaire la demande des transformateurs métallurgiques qui se fournissent actuellement en produits importés, précisent-ils. Rappelons que le plan d’investissement a été lancé en septembre 2015 suite au recul des niveaux de production annuelle du complexe qui avaient atteint les 300.000 tonnes d’acier liquide. Ce recul était la conséquence de la résiliation de l’accord de partenariat avec le groupe ArcelorMittal et la reprise par l’Etat de la totalité du capital du complexe, désormais filiale du groupe public Imetal.