UA: Bankole Adeoye succède à Smaïl Chergui à la tête du CPS

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Le diplomate nigérian Bankole Adeoye a été élu, samedi, à la présidence du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), en remplacement de l’Algérien Smaïl Chergui, qui était à la tête de cet important organe pour deux mandats consécutifs.

L’ambassadeur nigérian a été élu commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’UA avec 55 voix, lors d’un vote de renouvellement des organes de l’UA qui s’est tenu par visioconférence en marge du 34e sommet des chefs d’Etat et gouvernement de l’organisation panafricaine. Ainsi, Bankole Adeoye succède à Smaïl Chergui qui a brigué deux mandats consécutifs  à la tête du Conseil Bankole Adeoye a déjà occupé auparavant le poste d’ambassadeur du Nigeria en Ethiopie et celui du représentant permanent de son pays auprès de l’Union africaine et directeur de cabinet de l’Agence du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) dont le siège est en Afrique du Sud. En effet, le Nigérian devient désormais le premier commissaire de l’UA à combiner le portefeuille de la Paix et de la Sécurité avec celui des Affaires politiques, fusionnés par la nouvelle réforme. Concernant les postes de commissaire des autres organes, l’Angolaise Josefa Sacko, a été réélue au poste de commissaire à l’Agriculture, au développement, à l’économie bleue et à l’environnement, le Zambien Albert Muchanga a été reconduit au poste de commissaire chargé du Développement économique, du commerce de l’industrie et des mines, en plus de la réélection de l’actuelle commissaire, l’Égyptienne Amani Abu Zeid, au poste de commissaire chargé des Infrastructures et de l’énergie. Ce nouveau responsable fera du coup face à de multiples défis, notamment la restauration de la paix  dans plusieurs pays du continent déchirés par des guerres ainsi que le règlement d’un certain nombre de dossiers aussi épineux que complexes d’ordres politique, sécuritaire et économique. En vérité, la Commission de sécurité et de paix de l’UA a été souvent perçue comme la plus influente dont le responsable de l’instance conduit les efforts visant à régler les différents conflits sur le continent.

Echec du Maroc à obtenir un poste au sein de l’UA En dépit des efforts et tentatives, tous azimuts, le Maroc n’a pas réussi à hisser son candidat  Mohamed Seddiqi au poste de commissaire à l’agriculture, au développement, à l’économie bleue et à l’environnement remporté par la candidate angolaise Josefa Sacko. Malgré son appui sur des pays francophones, selon des analystes, le Maroc a essuyé un échec en n’obtenant qu’un infime nombre de voix lors de l’élection. L’échec du Maroc à occuper un poste au sein d’un organe continental reflète l’isolement dont il souffre au sein du continent et de ses institutions, et révèle concrètement le mensonge des allégations de soutien de nombreux pays africains dans sa «politique envers l’Afrique» et ses efforts ratés pour «geler» l’appartenance de la République arabe sahraouie (RASD) à l’Union africaine, relèvent des observateurs. Lors du vote de samedi à l’UA, les élections du commissaire chargé de la santé, des affaires humanitaires et du développement social et les élections du commissaire chargé de l’éducation, de la science, de la technologie et de l’innovation pour les prochaines réunions du Conseil exécutif, ont été reportées en raison de l’absence de candidatures masculines et féminines des régions Nord et Ouest. Quant aux postes de commissaire des autres organes de l’UA, l’Angolaise Josefa Sacko, a été réélue commissaire à l’agriculture, développement, à l’économie bleue et à l’environnement, le Zambien Albert Muchanga, également reconduit au poste de commissaire chargé du développement économique, du commerce de l’industrie et des mines, en plus de la réélection de l’actuel commissaire, l’Egyptienne Amani Abu Zeid, au poste de commissaire chargé des infrastructures et de l’énergie.

  1. I.N