Le conseiller du président de la République chargé des zones d’ombre, Brahim Merad, a fait état de la concrétisation de 62% des projets décidés au profit des zones d’ombre pour une enveloppe de 9.200 milliards de centimes, évoquant le lancement prochain de nombreux autres projets.
Dans un entretien à l’APS, Merad a précisé au sujet de l’état d’avancement des projets destinés aux zones d’ombre, que sur les 13 089 projets arrêtés pour un budget de 19.000 milliards de centimes, 8191 ont été réalisés pour 9.200 milliards de centimes. Les projets en cours de réalisation, au nombre de 2353, représentent 19% de l’ensemble des projets financés, alors que 2545 autres sont en attente de lancement, a-t-il fait savoir, rappelant que le nombre des projets programmés pour le développement de ces zones, confrontées à la marginalisation et à la privation, est de 32 700 avec une enveloppe de 48.000 milliards de centime. Dans ce contexte, Merad a souligné que la recherche de ressources de financement de ces projets «n’est pas chose aisée», mais, a-t-il ajouté, «grâce aux efforts déployés, plus de 19 000 projets ont été financés, soit quelque 40%». «Quotidiennement, des projets sont livrés et de nombreux autres seront lancés dans les tout prochains jours», a-t-il précisé, dans ce sens. Assurant que tous les projets programmés seront réalisés et que ceux financés bénéficieront de mesures prioritaires pour leur parachèvement dans les deux mois à venir, au plus tard, Merad a salué «la politique pertinente et judicieuse du président de la République en matière de financement de ces projets». Concernant la prise en charge des zones d’ombre, Merad a affirmé qu’aucun budget n’a été fixé pour cette opération, ajoutant que «le président de la République a misé sur ce dont disposent les walis, car il connaît très bien les rouages de l’Administration et les potentiels existant au niveau des wilayas». À ce propos, il a indiqué que la stratégie adoptée par le Président Tebboune consiste à faire obligation aux walis d’un diagnostic de ces zones et d’un recensement des besoins de la population, en termes de conditions de vie, précisant que l’étape suivante est d’agir pour pallier toutes les insuffisances partant de l’expérience et de l’intelligence des walis dans l’exploitation des cartographies et potentialités de développement de leurs wilayas.
Le financement de ces projets se fait également par le recours aux plans de développement et divers Fonds de solidarité, comme le Fonds de solidarité des collectivités locales et le Fonds du développement du Sud, a-t-il expliqué, faisant état de «résultats considérables concrétisés» et du financement de quelque 40% des projets au profit des zones d’ombre, «ce qui est très important», a-t-il soutenu. Evoquant les dotations budgétaires affectées aux zones d’ombre au titre de la loi de finances 2021, Merad a rappelé que sur un total 100 milliards de dinars alloués aux communes, 50 milliards sont alloués aux zones d’ombre. Il a cité, dans le même contexte, un montant de 40 milliards de dinars affecté la réalisation des routes et à l’aménagement de ces zones.
Au niveau du ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme, 20 milliards de dinars ont été alloués à l’amélioration urbaine, comme l’éclairage public. Le conseiller du président de la République chargé des zones d’ombre a souligné, en outre, la levée de gel sur les projets à l’arrêt du fait de la crise financière, afin de permettre au ministère de l’Energie et à la Sonelgaz de procéder à l’approvisionnement du citoyen en électricité et en gaz, évoquant des instructions «fermes» à l’effet d’assurer aux élèves des repas chauds et le transport scolaire, ainsi que des prestations sanitaires au profit de la population de ces zones, en mettant à disposition, un infirmier de permanence au moins et un médecin itinérant.
Yasmine Derbal /A. G.






