Lors de la réunion avec les membres de la commission des finances et du budget de l’APN: Benabderrahmane défend l’option de réduire la valeur du dinar !

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Le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane a défendu l’option de réduire la valeur du dinar, malgré que cette option ait été sévèrement critiquée par les députés, qui peut même conduire à une baisse du niveau de pouvoir d’achat des Algériens, selon eux.

Le ministre des Finances a attribué la raison de la dévaluation de la monnaie au désir des autorités d’attirer de nouveaux investisseurs, et d’injecter de nouvelles ressources et de permettre aux investissements étrangers, directs ou indirects, d’évaluer facilement les produits algériens par rapport à d’autres pays. En répondant aux questions des membres de la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale, en marge de la discussion du projet de règlement budgétaire pour l’année 2018, Aymen Benabderrahmane dira que «l’option de réduction de la monnaie nationale est obligatoire en 2021, en tant que solution pour attirer les investissements étrangers directs et indirects et permettre à ces investisseurs d’évaluer les produits nationaux, d’autant que les députés ont précédemment critiqué l’absence d’investisseurs et le gel des activités du Fonds national d’investissement, qui n’a pas étalé de nouveaux projets depuis 14 mois. Dans le même sillage, le ministre des Finances est revenu pour parler en détail des fonds imprimés, en indiquant même la destination qu’ils avaient prise, à un moment où les députés ont réclamé qu’ils étaient censés être orientés vers l’investissement. Benabderrahmane a énuméré tous les lieux de décaissement d’argent selon le rapport d’évaluation de la Cour des comptes. Tout en soulignant que «les montants de financements non conventionnel sont estimés à 3.371 milliards de dinars, ont permis de couvrir les besoins de financement du Trésor en 2018 à hauteur de 900 milliards de dinars, et les besoins de Sonatrach à hauteur de 452 milliards de dinars, 735 milliards de dinars au profit du Fonds national d’investissement, et la mobilisation de 364 milliards de dinars sous forme de revenus du Fonds national d’investissement, qui ont été alloués au financement de la caisse de retraite. Selon le ministre, le Trésor a assuré la compensation des dettes de la Caisse nationale de retraite au profit de la Caisse nationale d’assurance sociale des travailleurs d’un montant de 500 milliards de dinars, couvrant les besoins de gestion de la dette publique d’un montant de 100 milliards de dinars, et le financement par le Trésor de la construction de logements «AADL» sous forme de 320 milliards de dinars. Il a également évoqué la loi de règlement budgétaire de 2018, soulignant que «ce projet a été préparé conformément aux dispositions de la constitution, qui prévoit dans ce cadre de suivre la mise en œuvre des lois de finances. «Tout en assurant que «le but de la loi est de parvenir à la transparence. Par conséquent, nous aspirons à parvenir à un règlement budgétaire seulement un an après que la loi sera bientôt achevée», a-t-il déclaré. Entre autres, le ministre a ajouté que cette loi devrait prendre en compte l’évolution de la croissance mondiale et de la demande de l’énergie, en dévoilant certains chiffres tels que l’augmentation du taux de croissance de 0,1% en taux positif par rapport aux années précédentes, et la croissance des hydrocarbures, soit une augmentation de 848,1 milliards de dinars par rapport à l’année précédente. Les exportations totalisent 41,4 milliards de dollars, dont 5,6 milliards de dollars en solde positif, et les exportations des hydrocarbures ont atteint 39 milliards de dollars, soit une augmentation de 5,1 milliards de dollars par rapport à ce qui était attendu, qui sont des résultats positifs selon lesquels ont été obtenus en 2018. Le ministre a évoqué également les restes de réserves de change en 2018, qui s’élève à 79,9 milliards de dollars, hors stock d’or, ainsi que la dette publique, qui s’élevait à 7696,1 milliards de dinars, dont 139 milliards de dinars de dette extérieure.

Synthèse de M.W. Benchabane