Le journal « Liberté » était absent des étals hier en raison d’un mouvement de grève, entamé dimanche, par les travailleurs de ce quotidien, suite au licenciement des membres de la section syndicale. Le secrétaire général de la section syndicale du journal, Omar Bourebaba, a indiqué que cette grève « sera maintenue jusqu’à la satisfaction de nos revendications, à savoir l’annulation du licenciement abusif des membres de la section syndicale et leur réintégration dans leurs postes de travail ». « Tous les membres de la section syndicale viennent de recevoir une décision de licenciement abusif et ce en violation de toutes les lois de la République », a ajouté le responsable syndical qui reproche à la direction « de remettre en cause et d’une manière définitive les acquis des travailleurs ». Pour sa part, la direction du journal a indiqué, dans un communiqué diffusé dimanche, sur le site internet du journal, que cette grève « illégale » avait été organisée suite à une « entrave » au fonctionnement de l’entreprise, commise « sous couvert de leur qualité de syndicalistes », le 10 avril, ajoutant qu’ils ont « récidivé » dimanche en « occupant, avec d’autres travailleurs, les locaux de la PAO, empêchant de fait » la confection technique du journal que la « rédaction avait pourtant réalisé ».