Des groupes de citoyens sont sortis à Alger et dans d’autres villes du pays, pour le 55ème vendredi consécutif, dans des marches pacifiques réitérant leur attachement à la consécration de la démocratie et l’édification d’un Etat de droit, au moment où les consultations se poursuivent autour de la révision de la constitution.
En effet, ces consultations sont menées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avec des personnalités et des chefs de partis politiques en vue de parvenir à une révision consensuelle de la loi fondamentale du pays, considérée comme l’une des revendications du Hirak.A Alger, les manifestants, moins nombreux que les précédents vendredis, ont investi la Grande-Poste, la Place Audin et le Boulevard Amirouche où le dispositif sécuritaire déployé était, lui aussi, moins important que d’habitude, a-t-on constaté. Réitérant leur détermination à préserver le caractère pacifique du mouvement populaire, les manifestants, drapés pour la plupart de l’emblème national, ont appelé, notamment, à la libération des personnes arrêtées lors du Hirak, à l’indépendance de la justice et à la poursuite de la lutte contre la corruption.Dans d’autres villes du pays, des citoyens sont également sortis pour exprimer leur attachement à la consécration de la démocratie et à l’édification d’un Etat de droit comme ce fut le cas à Oran, Mostaganem, Aïn Temouchent, Tlemcen, Mostaganem, Tiaret, Sidi Bel-Abbès et El Bayadh où des slogans appelant, entre autres, à combattre toute forme de division et de haine et rejetant toute ingérence étrangère, ont été scandés.En revanche aucune marche n’a été enregistrée à Relizane, Mascara et Tissemsilt. A l’Est du pays, la mobilisation dans les villes de Constantine, Batna, Oum El Bouaghi, Annaba et Tébessa a considérablement diminué, mais cela n’a pas empêché les manifestants de réitérer leurs revendications habituelles, tout en insistant sur la préservation de l’unité nationale. Dans le sud du pays, des marches pacifiques ont été organisée notamment à El Oued, Laghouat, Ghardaïa et Touggourt au cours desquelles l’appel au changement a été renouvelé. Dans les wilayas du Centre, les villes de Blida, Ain Defla, Médéa et Chlef ont vu l’organisation de marches similaires pour revendiquer la poursuite des réformes économiques et politiques, tout comme à Tizi-Ouzou, Bouira et Bejaia où les manifestants ont notamment insisté sur la libération des personnes arrêtés lors des précédentes marches et le respect de la souveraineté populaire.
A.A






