A l’occasion du 28e Sommet arabe qui s’ouvre, mercredi, en Jordanie, l’émission «Focus» de Radio Algérie Internationale (RAI) recevait, ce lundi, Abdelkader Messahel, ministre des Affaires Maghrébines, africaines et de la Ligue des Etats Arabes. Questionné sur la réforme de cette dernière, le ministre explique qu’il s’agit d’une réforme «globale et profonde» a propos de laquelle, dit-il, un rapport a déjà été soumis «il y a quelques années». Compte tenu de l’évolution des situations et du contexte que vit le Monde arabe «exposé, déclare-t-il, à une série de conflits» et à une «pression terroriste» et pour lesquels, ajoute-t-il, celui-ci ne s’est pas donné les moyens de les prendre en charge, l’Algérie est en train de suggérer une réforme profonde de cette organisation. Le contenu de cette réforme, explique-t-il, a commencé à être étudié par un groupe de travail, après le conseil des ministres de la Ligue, au Caire, pour être soumise à la rencontre du Conseil des ministres de l’organisation. Messahel précise que l’Algérie va apporter sa contribution, compte tenu des mutations qu’elle a vécue au sein de l’Union africaine, qui dit-il, à entamé des réformes profondes marquées par une refondation des actions africaines «qui a donné des résultats». Il signale, d’autre part, que le continent africain a connu pas mal de problème qu’il a connu un grand «mouvement de gouvernance» marqué par une «démocratisation des régimes», un taux de croissance positif et parle «d’une seul voix» dans le concert des nations. C’est ce genre de réforme, insiste-t-il, que nous souhaitons pour la Ligue arabe. Parmi les points devant être soumis à l’attention du prochain sommet, il met en avant la Déclaration d’Amman, situant les priorités du Monde arabe, notamment la question palestinienne, la nécessaire coordination des actions entre les pays arabes, ainsi que les grands dossiers relatifs à la situation en Syrie, en Libye et au Yémen auxquels il ajoute la lutte contre le terrorisme.