De nombreuses formations politiques et organisations de la société civile ont exprimé leur satisfaction à la faveur de l’ouverture du dialogue lancé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en direction de toutes les composantes de la scène politique, sociale et syndicale en vue de prendre part à l’élaboration de la nouvelle Constitution et participer au processus de sortie de crise.
À ce titre, plusieurs partis politiques ont noté avec satisfaction la création d’un comité d’experts chargé de formuler des propositions pour la révision de la Constitution, en application des engagements du président de la République vis-à-vis des revendications populaires, souhaitant que cette démarche permette la consultation de toutes les forces politiques et franges sociales pour une entente nationale plus effective. Ils ont également formulé le vœu de voir le nouveau gouvernement parvenir à réaliser les espoirs et ambitions du peuple algérien et booster le développement pour atteindre le niveau escompté. Ces partis ont estimé que le peuple algérien est en droit de rêver d’une nouvelle Constitution, laquelle constituera un important gage politique et juridique, considérant la création du comité d’experts, de «pas important» sur la voie du renouveau de la pratique politique et la construction de nouvelles institutions, à travers la consultation de la société politique et civile et des acteurs nationaux. Tout en soulignant l’importance de consentir davantage d’efforts et d’associer toutes les parties à l’édification de la République des institutions, sans parti pris, ils ont souligné leur disponibilité à participer activement à cette phase avec une nouvelle approche et perspective, mettant l’accent, dans ce cadre, sur la nécessité de renforcer le dialogue permanent et ouvert avec l’ensemble des composantes de la scène politique, d’autant que «la voix de la rue» attend que toutes les forces vives adoptent tous les moyens possibles pour permettre aux Algériens de concrétiser leurs ambitions dans un cadre démocratique.
Saluant le rôle de l’institution militaire qui a prouvé qu’elle était l’unique institution républicaine garantissant la sécurité et la stabilité du pays et des personnes, les mêmes partis ont appelé le peuple algérien à s’attacher à son armée pour barrer la route à tous ceux qui veulent tramer des complots contre l’Algérie. Dans cette perspective, le président de la République compte élargir les consultations avec la classe politique, les personnalités nationales et les représentants de la société civile en vue de recueillir leurs avis et suggestions sur la révision constitutionnelle. La présidence de la République avait expliqué que la révision de la Constitution constitue la «pierre angulaire» pour l’édification d’une nouvelle République afin de «réaliser les revendications de notre peuple exprimées par le mouvement populaire» En effet, après l’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour, le chef de l’Etat a reçu, jeudi dernier, l’ancien ministre et homme politique, Abdelaziz Rahabi, dans le cadre des consultations tenues par le président de la République sur la situation globale du pays et la révision de la Constitution afin de l’adapter aux exigences de l’édification d’une République nouvelle, prenant en considération les revendications populaires urgentes. Le Président Tebboune a expliqué «les démarches politiques en cours et à venir pour instaurer la confiance devant renforcer la communication et le dialogue dans l’objectif de construire un front interne solide et cohérent permettant la mobilisation des énergies et des compétences nationales, et de rattraper le temps perdu en vue d’édifier un Etat d’institutions qui consacre la démocratie et évite au pays toute dérive autocratique, un Etat dans lequel les citoyens jouiront de la sécurité, de la stabilité et des libertés», a-t-on souligné. le président de la République qui s’est engagé à répondre aux aspirations qu’il a qualifiées de «légitimes» exprimées par le Hirak, estimant que ce mouvement populaire a eu sa «bénédiction» ayant permis à l’Algérie d’éviter des catastrophes. Le président de la République a écouté les observations et suggestions de Rahabi concernant les démarches lancées juste après le 12 décembre, précisant que cette rencontre sera suivie par d’autres avec des personnalités nationales, présidents de partis et représentants de la société civile, la présidence de la République avait expliqué que la révision de la Constitution constitue la «pierre angulaire» pour l’édification d’une nouvelle République afin de «réaliser les revendications de notre peuple exprimées par le mouvement populaire». Le chef de l’Etat entend procéder à une réforme en profondeur de la Constitution à laquelle il s’y est engagé, en vue de favoriser l’émergence de nouveaux modes de gouvernance et de mettre en place les fondements de l’Algérie nouvelle. C’est pour contribuer à la réalisation de cet objectif que le comité d’experts est institué. Il est présidé par le professeur Ahmed Laraba, dont les compétences en matière de droit sont reconnues, tant au niveau national, qu’international et sera composé de compétences universitaires nationales avérées. Cette nouvelle stratégie s’inscrit en droite ligne avec les promesses données par le président de la République qui s’est engagé à répondre aux aspirations qu’il a qualifiées de «légitimes» exprimées par le Hirak, estimant que ce mouvement populaire a eu sa «bénédiction» ayant permis à l’Algérie d’éviter des catastrophes. Cet engagement a été réitéré par le Président Tebboune dès sa première conférence de presse au cours de laquelle il s’était adressé directement au Hirak pour lui tendre la main afin d’amorcer un dialogue sérieux au service de l’Algérie. Le chef de l’Etat avait souligné, également, que «le Hirak a permis l’émergence de plusieurs mécanismes», citant, notamment la création de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) qui «a remis l’Algérie sur les rails de la légitimité, la préservant de l’aventurisme et des manœuvres qui ont failli torpiller le peuple algérien». Le chef de l’Etat avait, d’autre part, relevé que l’Algérie avait besoin en cette période délicate de classer ses priorités pour éviter des lendemains incertains, assurant que l’Etat «sera à l’écoute des aspirations profondes et légitimes de notre peuple au changement radical du mode de gouvernance et à l’avènement d’une nouvelle ère, fondée sur le respect des principes de la démocratie, de l’Etat de droit, de la justice sociale et Droits de l’Homme Assurant qu’il travaillerait avec «toutes les parties pour tourner la page du passé» et aller vers une «République nouvelle avec un nouveau esprit et une nouvelle approche», Tebboune avait affiché sa volonté à répondre aux aspirations du Hirak. Il s’était, en outre, engagé à ouvrir de nombreux chantiers, impératifs à l’édification d’une Algérie nouvelle et à la satisfaction des profondes aspirations du peuple. A travers son programme, Tebboune prône une nouvelle politique de développement hors hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. «Dans l’objectif de lever ces défis, nous devons dépasser, le plus vite possible, la situation politique actuelle pour entamer l’examen des questions essentielles pour le pays» Une amélioration du climat des affaires, l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct sont aussi prévus dans ce programme. Le chef de l’Etat avait, d’autre part, relevé que l’Algérie avait besoin en cette période délicate de classer ses priorités pour éviter des lendemains incertains, assurant que l’Etat «sera à l’écoute des aspirations profondes et légitimes de notre peuple au changement radical du mode de gouvernance et à l’avènement d’une nouvelle ère, fondée sur le respect des principes de la démocratie, de l’Etat de droit, de la justice sociale et Droits de l’Homme». Il avait également souligné que la situation que traverse le pays «nous interpelle, plus que jamais, à parfaire notre gouvernance pour corriger les points faibles de notre pays, réunir les conditions nécessaires à la relance de la croissance économique, au développement de notre pays et à la consolidation de sa place dans le concert des Nations». Dans l’objectif de relever ces défis, «nous devons dépasser, le plus vite possible, la situation politique actuelle pour entamer l’examen des questions essentielles pour le pays, à travers l’adoption d’une stratégie globale fondée sur une vision politique claire à même de rétablir la confiance du peuple en son Etat et assurer sa mobilisation (peuple) afin de garantir sa stabilité et son avenir», a-t-il estimé, soulignant que cette stratégie vise à «restaurer l’autorité de l’Etat, à travers la poursuite de la lutte contre la corruption, la politique d’impunité et les pratiques relatives à la distribution anarchique des recettes pétrolières».
- Benslimane