17emes journées cinématographiques : « The vice of hope » de l’italien Edouardo De Angelis à l’écran à Bejaia 

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Le film « The vice of hope » (le vice de l’espoir) de l’Italien Edouardo De Angélis, porté à l’écran de la  cinémathèque de Bejaia mardi soir, a résonné tel un hymne à la vie et fait  l’effet d’un pied de nez à la fatalité et au renoncement de soi. 

L’œuvre, bien qu’enchainant les scènes mélodramatiques, qui logiquement devaient se terminer sur un drame, chute miraculeusement sur une naissance  et des espérances, consacrant la victoire troublante de la vie sur la mort.  Elle narre l’histoire de Maria (Pino Turco), qui galère au quotidien à la périphérie de Naples, présenté comme un lieu de non droit. Maria est  impliquée dans un réseau de prostitution et de trafics de bébés. Elle  travaille pour une patronne, qui exploite des migrantes africaines, obligées à « faire » des enfants, revendus au terme de leurs grossesses à des parents adoptifs, moyennant de grosses sommes d’argent. Sa mission consiste à transporter, pour des raisons de discrétion, donc de sécurité, des femmes enceintes d’une rive à une du fleuve Volturno s’y trouvant et à les installer dans des baraquements de fortune pour y accoucher dans l’anonymat. Un emploi, qui la mettait à l’abri du besoin  élémentaire. Mais, elle n’en tirait aucun surplus, allant jusqu’à se prostituer à l’occasion pour joindre les deux bouts. Malheureusement, elle tombe enceinte à son tour, au grand bonheur de sa  patronne, qui y trouve là une opportunité de gagner quelques billets en  projetant de vendre, à terme, l’enfant en gestation. Pour contrarier ce projet, Maria s’enfuie. Seulement, faute de moyens et de soutien humain fiable et viable, elle retourne au bercail toute résignée à abandonner son  enfant. Rapidement, cependant, elle se ressaisie et va demander de l’aide à un  vieil homme, qu’elle sollicite pour qu’il adopte l’enfant, étant convaincue  de mourir à l’accouchement. Mais, comme par miracle, elle et son enfant se sortent d’affaire. La fin est absolument stupéfiante d’émotion. Le film a été projeté dans le cadre des 17emes rencontres  cinématographiques de Bejaia.  Il inaugure le retour des journées du film européen, en Algérie, prévues  du 24 septembre à novembre prochain. Le coup d’envoi donné a été donné mardi par l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Pasquale Ferrara.