Météorologie : Des températures record en juillet dans plusieurs wilayas du pays

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Des températures maximales au-dessus de la normale, variables d’une région à une autre, ont été enregistrées, en juillet dernier, a indiqué, dimanche à Alger, le directeur général de l’Office national de météorologie (ONM), Brahim Ihaddaden. Dans son allocution d’ouverture de la cérémonie de célébration de la journée arabe de météorologie, organisée sous le thème «La météorologie, la protection des personnes et des biens», Ihaddaden a précisé que les températures élevées enregistrées, jour et nuit, durant le mois de juillet dernier, avaient atteint des niveaux records dans plusieurs régions pays, dépassant la normale de 3,3 degré Celsius».

Des températures maximales au-dessus de la normale, variables d’une région à une autre, qui ont atteint des niveaux records dans plusieurs wilayas du pays, comme à Adrar (50° C), Mostaganem (45,9° C ) Tiaret (43° C ) et Mecheria (43,5° C), a-t-il poursuivi. Les prévisions météorologiques avaient prédit des températures normales et parfois au-dessus de la normale mensuelle durant les mois de juillet et d’août à travers toutes les régions du pays, a-t-il rappelé, ajoutant que les prévisions mensuelles de l’ONM étaient identiques à celles des centres régionaux du pays.

À l’instar des autres pays, l’Algérie n’est pas prémunie contre les phénomènes climatiques extrêmes, a-t-il expliqué, citant, à ce propos, les intempéries qui ont touché le pays, ces dernières années, marquées par une augmentation de la cadence et de l’intensité des phénomènes climatiques.

Conscient du poids des défis liés aux phénomènes climatiques, l’ONM œuvre, sans cesse, au développement de ses systèmes météorologiques en vue de les adapter aux évolutions actuelles et futures et à la dotation de ses structures en technologies modernes pour promouvoir les services météorologiques et qualifier leurs cadres, pour communiquer une information météorologique précise au citoyen, a-t-il estimé. Ihaddaden a cité, à cet effet, les bulletins météorologiques spéciaux (BMS) qui sont diffusés, de manière continue, en attendant de leur trouver un substitut «parallèlement« au renouvellement de la carte de vigilance. Evoquant la journée arabe de météorologie, le responsable a rappelé, dans ce sens, qu’à l’instar de la Journée mondiale de météorologie, célébrée le 23 mars pour rappeler la mise en œuvre de la convention relative à la création de l’organisation météorologique mondiale en 1950, et à la lumière du développement des phénomènes météorologiques et de leurs retombées sur la vie quotidienne des citoyens, les pays arabes ont décidé d’instituer cette journée, célébrée le 15 septembre de chaque année. Pour Ihaddaden, le thème retenu cette année suscite un grand intérêt, car intervenant à une période «sensible» caractérisée par de profonds changements climatiques, engendrant parfois des pertes humaines et matérielles considérables, soulignant que l’objectif de la célébration de cette journée est de renforcer la coopération et d’échanger les informations sur les prévisions météorologiques.

D’importantes quantités de pluie attendues octobre prochain sur les régions côtières

D’importantes chutes de pluie sont attendues, octobre prochain, sur plusieurs régions côtières du centre et de l’est du pays, selon les météorologues. Durant cette rencontre, Amina Bouceta, météorologue, a indiqué qu’en octobre prochain, «des précipitations proches ou supérieures à la normale pluviométrique mensuelle sont prévues sur les régions côtières du centre et de l’est du pays». Selon le directeur général de l’ONM, son service prévoit pour le mois d’octobre, des précipitations supérieures à la normale pluviométrique mensuelle dans les régions est, égales à la normale mensuelle sur les régions centre et inferieures à égales à la normale mensuelle sur les régions ouest». Pour sa part, la chargée de l’information de l’ONM, Houaria Benrekta a souligné que les services météorologiques qui ont pu «prévoir des cas d’orages, n’ont pas réussi à déterminer les quantités de pluies attendues des cellules orageuses ou le lieu où elles seront enregistrées». Par ailleurs, la même responsable a mis en avant le rôle primordial du nouveau système de vigilance qui englobe une carte de vigilance établie par les services météorologiques, le 23 mars 2017, visant à remplacer le bulletin spécial en vigueur, eu égard à son efficacité dans la prévention des phénomènes climatiques extrêmes et le suivi continu de l’évolution de la situation météorologique générale.

Y. D.