Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel a annoncé que la route transsaharienne Alger-Lagos sera opérationnelle en 2018. « La route transsaharienne est importante et stratégique car elle favorise le partenariat entre les Africains », l’infrastructure étant le fondement de tout échange économique, a indiqué M. Messahel à l’émission « Hiwar Essaâ » de la télévision algérienne. Pour cette raison, a-t-il dit, l’approche algérienne a donné la priorité à la Transsaharienne qui sera ouverte l’année prochaine sur le tronçon Alger-Lagos via le Niger ». « Avec notre poids et nos potentialités en tant qu’Algériens, nous sommes arrivés aux frontières avec le Niger et plus loin encore avec la liaison routière Alger-Lagos longue de 4600 Km », a ajouté le ministre, précisant qu’il « ne restait que 220 km sur le territoire du Niger ». Il a également fait part du « lancement d’une autre route à partir du Tchad qui sera raccordée à la Transsaharienne au Niger et qui est actuellement à 34 km des frontières nigériennes, ce qui permettra l’ouverture de la route vers le centre de l’Afrique », a-t-il dit. Evoquant le dossier de la migration clandestine, le ministre a affirmé qu’en ne peut « aborder le sujet de la migration sans parler du développement » insistant sur le fait que la « résolution des conflits est à même de booster le développement et de réduire le phénomène de la migration ». D’autre part, M. Messahel a salué la qualité des relations algéro-tunisiennes les qualifiant de « fortes et de privilégiées « . Il a souligné dans ce cadre que la 21ème session de la Grande commission mixte algéro-tunisienne tenue récemment à Tunis a permis de procéder à une « évaluation globale de la coopération » entre les deux pays. Cette session a été sanctionnée par une feuille de route portant renforcement de la coopération dans le domaine économique et des échanges commerciaux, ainsi que la mise en place de projets communs et la coopération dans le domaine sécuritaire entre les deux armées et les appareils de sûreté des deux pays dans les domaines de la formation et de la lutte contre le terrorisme ».