Goudjil  à la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire ordinaire: « Il faut arracher les racines de la bande »

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Alger: 03.09.2019 Le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil. Ph :Fateh Guidoum / PPAgency

Présidant la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire ordinaire pour l’exercice 2019/2020, en présence du Premier ministre et du gouvernement, Goudjil a indiqué, dans une allocution, que « le rôle de l’institution militaire est réel.

Il est de son devoir de protéger le peuple et de le défendre à travers la dissolution de la bande ». « Il faut arracher les racines de la bande », lance t-il, ajoutant qu’il « faut avoir confiance en le peuple et défendre ces principes ». Dans ce sillage, Goudjil a rappelé que la priorité actuellement consiste « en l’élection d’un président de la République. Vient ensuite l’élaboration d’une nouvelle constitution et la construction du futur Etat algérien ». Pour le président de la chambre haute, il est « impératif de distinguer entre le pouvoir qui est appelé à évoluer selon les revendications de la population, alors que l’Etat demeure immuable car c’est la maison de tout le monde ». «  Nous sommes dans une période sensible et le discours du chef d’Etat-major qui a estimé qu’il était opportun de convoquer le corps électoral le 15 septembre courant est une manière de mettre les points sur les I et la feuille de route à suivre pour élire le futur président ». Evoquant le rôle de l’instance nationale de la médiation et du dialogue, Goudjil a salué les efforts consentis par ses membres pour consacrer un dialogue sérieux et responsable qui rassemblera toutes les opinions qu’elles proviennent de la classe politique, des association ou de simples citoyens ». Pour lui, « le peuple qui est sorti dans la rue pour demander un changement radical, en toute responsabilité et en demeurant attaché à l’unité national a été accompagné par l’institution militaire qui a répondu favorablement à ses revendications », affirmant que « l’Armée nationale populaire (ANP) est la digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), car restée attachée au peuple et à la Patrie ». Selon lui, « les événements ayant marqué l’histoire du pays sont étroitement liés avec le présent », estimant qu’  il n’est pas judicieux de « répondre aux désirs de certaines parties qui veulent interpréter différemment notre Révolution dont la déclaration du 1er novembre constitue le programme politique du pays ». En tant que moudjahid, Goudjil confie que « ce qui s’est passé en 1962 est qui est qualifié d’un coup d’Etat sur la légitimité du gouvernement provisoire est en réalité un complot contre l’armée de libération nationale », alors que « la date du 19 juin 1965 est un redressement révolutionnaire »

Moussa O