Pétrole: Le panier de l’Opep progresse à plus de 59 dollars le baril 

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An Iraqi worker opens an oil pipeline at al-Shouayba refinery station in Basra June11, 2003. OPEC on Wednesday agreed to hold the line on oil output and called another meeting in seven weeks time in case recovering Iraqi exports undermine high prices. REUTERS/ Jamal Said IRAQ OIL

 

 Le prix du panier de quatorze pétroles bruts,  qui sert de référence à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole  (Opep) a progressé à 59,13 dollars le baril vendredi , contre 58,87 dollars  jeudi dernier, a indiqué lundi l’Organisation pétrolière sur son site web.

Introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l’Opep (ORB)  comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen(Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale),Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran),Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït),  Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela). Les prix de l’or noir ont terminé la semaine en légère hausse. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 58,64  dollars à Londres, en hausse de 0,7% par rapport à la clôture de jeudi. A New York, le baril américain de WTI pour livraison en septembre s’échangeait à 54,87 dollars, 0,7% de plus que la veille. Sur la semaine, le baril de Brent a pris 0,2% et celui de WTI 0,7%.  Pour la séance de d’hier les prix ont débuté la semaine en hausse en cours d’échanges européens, après qu’une installation gazière saoudienne a été attaquée par des drones . Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 59,02 dollars à Londres, en hausse de 0,65% par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril américain de WTI pour livraison en septembre  s’échangeait à 55,24 dollars, 0,67% de plus que vendredi. Au niveau de l’Opep, la production de pétrole des pays de l’Organisation a de nouveau baissé en juillet, en raison notamment d’un net ralentissement en Arabie saoudite, selon le dernier rapport de l’Opep. L’Arabie Saoudite a ainsi vu sa production reculer de 134.000 barils par jour (b/j) entre juillet et juin, pour s’établir à 9,698 millions b/j. D’autre part, la production a poursuivi son érosion en Iran (-47.000 b/j),  touché par le rétablissement de lourdes sanctions économiques depuis le retrait des Etats-Unis de l’accord international sur le nucléaire iranien. Elle a en revanche progressé en Irak (+32.000 b/j) et en Algérie (+22.000 b/j). 

Au total, la production d’or noir de l’Opep a baissé de 246.000 b/j en un  mois pour s’établir à 29,609 millions b/j. L’Organisation a par ailleurs légèrement revu à la baisse l’estimation de  la croissance de la demande mondiale en 2019, tout en maintenant sa projection inchangée pour 2020. L’Opep et ses dix partenaires à leur tête la Russie ont décidé de  prolonger leur accord de réduction de la production pour une durée de 9 mois à partir du 1er juillet tout en adoptant une charte de coopération. L’Organisation avait convenu, en décembre 2018, avec dix pays producteurs  non-Opep, la Russie à leur tête, d’une baisse conjointe de leur production de 1,2 million de barils/jour à partir du 1er janvier 2019, pour une période de six mois, avec une réduction de 800.000 barils/jour par l’Opep et de 400.000 barils/jour par ces pays producteurs non-Opep. Une nouvelle réunion  du Comité de suivi ministériel conjoint Opep et non Opep (JMMC) est attendue en septembre prochain à Abou Dhabi (Emirats-ArabeUnis). Ce Comité est composé de l’Arabie Saoudite, la Russie, l’Algérie, les Emirats arabes unis, l’Iraq, le Kazakhstan, le Koweït, le Nigéria et le Venezuela. Il est également attendu la tenue de deux rencontres de l’Organisation les  5 et 6 décembre prochain à Vienne . Il s’agit de la 177ème conférence de l’Opep et la 7ème rencontre ministérielle des Pays Opep et non opep.