Afrique:   Sabri Boukadoum appelle les pays de la SADC à renforcer la politique de  solidarité

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Le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum.(Fateh Guidoum / PPAgency)

 

 Le ministre des Affaires étrangères, Sabri  Boukadoum, a appelé, samedi, à Alger, les pays membres de la Communauté de  développement de l’Afrique australe (SADC) à renforcer la politique de solidarité au sein du continent, assurant que cette organisation  « puissante » peut jour un rôle déterminent dans la résolution des crises et promouvoir la paix.

S’exprimant lors de la célébration de la journée de création de la SADC,  organisée au siège de l’ambassade de la Namibie à Alger, coïncidant avec la date du 27 août 1992, le chef de la diplomatie algérienne a souligné que la SADC est une « organisation régionale puissante » pouvant jouer un « rôle dans  la résolution des crises et promouvoir la paix dans le continent ». Saluant l’initiative de l’ambassade de la Namibie de célébrer le 27 anniversaire de la création de la SADC à Alger, M. Boukadoum a appelé les pays membres de l’organisation à renforcer la politique de solidarité au  sein du l’espace africain et à encourager l’intégration continentale. A ce propos, il a cité notamment le soutien nécessaire aux projets d’investissements dans les secteurs bancaires, industriels, éducatifs et enseignement supérieur, assurant que « l’Algérie est pleinement engagé dans  cette voie de développement ». « Nous pouvons bâtir, ensemble, un avenir meilleur. Les opportunités d’investissement et de partenariat sont larges et diversifiées. L’Algérie est prête à ouvrir ses centres universitaires pour accueillir davantage d’étudiants des pays de la SADC », a fait savoir également le chef de la  diplomatie. A ce propos, l’ambassadeur de Namibie en Algérie, Mme Pandulen -Kaino Shingenge a souligné le « rôle vital » du gouvernement algérien dans ce domaine et qui ne cesse, a-t-elle signalé, d’ouvrir les portes aux étudiants issus des pays de la SADC en leur offrant des bourses d’études. « Notre partenariat avec l’Algérie est très solide et concerne une  multitude de domaines, l’enseignement supérieur constitue l’un des principaux piliers dans cette relation », a-t-elle dit. L’ambassadeur de Namibie a indiqué à l’occasion que la SADC qui compte aujourd’hui parmi les plus importantes communautés économiques régionales de l’Union africaine (UA), comprend 16 Etats membres (Angola, Botswana, Comores, RDC, Eswatini, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique,  Namibie, Sychelles, Afrique du Sud, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe). Créée il y a 27 ans lors du sommet tenu à Windhoek en Namibie, cette communauté abrite une population d’environ de 343 millions d’habitants et recèle d’énormes richesses naturelles et d’autres ressources qui font d’elle une destination idéale pour les investissements, a ajouté l’intervenante. 

La SADC réitère son soutien au droit inaliénable d’autodétermination du  peuple sahraoui

 L’ambassadeur de Namibie en Algérie, Mme  Panduleni-Kaino Shingenge a réitéré, samedi, à Alger, l’engagement des pays  membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à défendre la cause du peuple sahraoui et à soutenir son droit inaliénable à  l’autodétermination, soulignant que la SADC restera « fidèle à la conviction d’une Afrique unie sur la base des principes du panafricanisme ». Intervenant à l’occasion de la célébration du 27ème anniversaire de  création de la SADC, organisée au siège de l’ambassade à Alger, Mme Shingenge, a affirmé que « les Etats membres de la Communauté de l’Afrique australe réitèrent, tous ensemble, leur engagement à défendre en permanence  la cause du peuple sahraoui lors des forums qui se tiennent à titre bilatéral ou multilatéral ». S’exprimant en présence du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, ainsi que des chefs de missions diplomatiques accréditées en  Algérie, dont l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Abdelkader Taleb Omar, la diplomate namibienne a ajouté que « les membres de la SADC restent fidèles à la conviction que l’Afrique devrait non seulement être économiquement prospère, mais également unie  politiquement sur la base des principes du panafricanisme et de la renaissance africaine ». C’est dans cet esprit que les Etats membres de l’organisation ont organisé les 25 et 26 mars 2019 à Pretoria la conférence de solidarité avec le Sahara occidental, tenue en présence du président de Namibie, Hage Geingob, a rappelé Mme Shingenge. S’appuyant sur la résolution adoptée lors de cette conférence prônant le  soutien permanent à la cause sahraouie, la diplomate a assuré que « les Etats de la SADC réitérons, encore une fois, leur soutien sans équivoque pour le droit inaliénable d’autodétermination du peuple sahraoui et à lui manifester une solidarité sans relâche dans son juste combat « . 

 

Appel au renforcement de la coopération continentale

 Auparavant, Mme Shingenge a souligné que la SADC qui compte aujourd’hui  parmi les plus importantes communautés économiques régionales de l’Union africaine (UA), comprend 16 Etats membres (Angola, Botswana, Comores, RDC,  Eswatini, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Sychelles, Afrique du Sud, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe). Créée il y a 27 ans, le 27 août 1992, lors du sommet tenu à Windhoek en  Namibie, cette communauté abrite une population d’environ de 343 millions d’habitants et recèle d’énormes richesses naturelles et d’autres ressources qui font d’elle une destination idéale pour les investissements, a indiqué  l’intervenante. Parmi les secteurs où de réels opportunités d’investissements sont à saisir, l’ambassadeur de la Namibie a cité notamment, le développement des infrastructures, l’industrie, l’agriculture, l’agro-alimentaire, le  tourisme, les hydrocarbures ainsi que les énergies renouvelables, invitant les potentiels investisseurs à travailler en partenariat avec la région de la SADC pour une coopération mutuelle. Le lancement de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF)  lors du dernier sommet de l’UA à Niamey offre, selon Mme Shingenge, une autre opportunité pour l’intégration continentale, le développement durable, les échanges de biens et services, ainsi que la libre circulation de personnes et de capitaux. Outre l’exploitation des ressources naturelles du continent,  l’intervenante a appelé, en outre, à la promotion des pratiques durables pour leur préservation et au développement du capital humain. A ce propos, elle a souligné le « rôle vital » du gouvernement algérien dans ce domaine et qui ne cesse, a-t-elle précisé, d’ouvrir les portes aux étudiants issus des pays de la SADC en leur offrant des bourses d’études.  « Notre partenariat avec l’Algérie est très solide et concerne une multitude de domaines, l’enseignement supérieur constitue l’un des principaux piliers dans cette relation », a souligné encore la diplomate.  

Ali B/ Ag