Les différentes brigades de la police judiciaire de la Sûreté nationale ont réussi au cours du mois de janvier dernier une belle prouesse en parvenant à élucider l’ensemble des affaires criminelles traitées, s’est félicité hier la Direction générale de la sûreté nationale par le biais d’un communiqué de presse signé par la cellule de communication de la DGSN. Cette dernière révèle en effet que grâce à la compétence et au savoir-faire de ses éléments, appuyés par les brigades de la police scientifique et technique, les 23 meurtres et coups et blessures volontaires ayant entraînant la mort involontairement ont été tous résolus et confie que 65 personnes ont été arrêtées dont 23 présumés auteurs principaux et 43 complices. La même source précise que la majorité des crimes ont été commis à l’arme blanche dont 15 affaires ont trait aux homicides volontaires. Le bilan porte à ce sujet sur 47 arrestations dont 15 auteurs principaux présumés et 32 complices tandis que pour les coups et blessures volontaires, les statistiques de la DGSN portent sur 8 affaires ayant conduit à l’interpellation de 18 personnes dont 8 auteurs principaux présumés et 10 complices, présentés tous devant la justice. La DGSN notera que les enquêtes ont abouti que les rixes et autres différends constituent 43,9% des causes des crimes en question (10 affaires), suivis de l’influence de l’alcool et de la drogue avec 17,3% et enfin les conflits personnels causés par l’argent qui représentent 13% des causes des crimes. Dans l’optique de lutter « efficacement » contre toutes les formes de la criminalité et de « garantir » la sécurité des personnes et « préserver » leurs biens, la Direction générale de la sûreté nationale ne ménage « aucun effort » et fait recours régulièrement aux moyens technologiques de « pointe ». La police demeure à cet effet « mobilisée », notamment dans les endroits publics et autres lieux de concertation des habitations et privilégie au passage la sensibilisation et la prévention et rappelle l’existence de son numéro vert, le 15/48, ou le numéro 17 pour toute information ou volonté de dénoncer quoi que ce soit.