60 000 emplois ont été pourvus en 2016 à Alger par les offices de placement, dont 42 950 par l’Agence nationale de l’emploi (ANEM), a indiqué le directeur de l’agence d’Alger, Smaïl Djadi. Aelle seule l’ANEM a enregistré 135 464 demandes d’emploi en placement classique pour aboutir à 42 950 offres d’emploi satisfaites, en placement classique contre plus de 15 935 demandes pour les offices privées ayant placé 12 038 employés, informe le directeur. 1674 offres d’emploi entrent dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) géré par l’ANEM et 3072 dans le cadre du contrat de travail aidé (CTA). Dans certains secteurs, des postes d’emploi sont restés vacants. La raison, le niveau bas du salaire proposé par les entreprises BTPH, explique-t-on de même source. Résultat, 56 670 personnes n’ont pas été embauchées «alors que les entreprises ont proposé jusqu’à fin 2016, une offre de 51 996 emplois». Mais malgré cela, de nombreux employeurs continuent à faire appel aux dispositifs d’aide à l’emploi. En réponse à un tel engouent, Smaïl Djadi informe que d’autres actions de vulgarisation des divers dispositifs d’encouragement à la création de l’emploi vont se poursuivre en 2017. Il cite entre autres la signature de conventions avec certains dispositifs pour recruter davantage de demandeurs d’emploi dont des étudiants ayant obtenu leurs diplômes et partant réduire le taux de chô- mage. Le responsable de l’ANEM informe par ailleurs que la Nomenclature algérienne des métiers et emplois (NAME) «est disponible» actualisée régulièrement. Elle permet aux «entrepreneurs d’identifier les profils des demandeurs d’emploi et des recruteurs». En effet, «422 fiches emplois fichiers sont disponibles actuellement». Notons que l’Agence a décidé de généraliser ses services à distance, qui sont déjà opérationnels dans certaines wilayas pilotes depuis le 1er décembre 2016. Cette mesure entre dans le cadre de la modernisation et l’amélioration des prestations destinées aux demandeurs d’emploi. La CNAS accorde également des mesures incitatives en matière des abattements des cotisations dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi. L’employeur bénéficie d’abattement en cas de recrutements dans le cadre la loi 06.21 pour une durée au moins de 12 mois, de 20% de sa quote-part pour les demandeurs d’emploi et de 28% pour les primo demandeurs et de 36% pour les recrutements effectués dans les régions des hauts plateaux et du Sud. A rappeler que l’Agence nationale de l’emploi a enregistré une hausse de près de «15% de placement des demandeurs d’emploi depuis le début de l’année 2015». De janvier à novembre 2016, «997 445 demandes d’emploi» avaient été enregistrées avec une moyenne mensuelle de «6000 nouveaux inscrits».