Le chef du bureau politique du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh a déclaré dimanche qu’il était possible de rétablir le calme dans la bande de Ghaza si Israël s’engage au respect du cessez-le-feu.
- Haniyeh a souligné qu' »il est nécessaire de commencer immédiatement à mettre en úuvre les compréhensions pour garantir une meilleure vie pour notre peuple à Ghaza en levant le siège et en mettant fin à l’occupation d’Israël », a indiqué un communiqué de presse envoyé par courriel.
« Sinon, la région connaîtra d’autres séries d’affrontements », a averti M. Haniyeh, ajoutant que la réponse de son groupe est liée à l’ampleur de l’agression israélienne.
La réponse des groupes de résistance palestiniens ne vise pas à déclencher une guerre, mais à cesser l’agression, à protéger le peuple palestinien et à forcer Israël à honorer le cessez-le-feu, a-t-il expliqué.
Le calme sera possible à Ghaza si Israël s’engage au respect du cessez-le-feu
Au cours des deux derniers jours, 20 Palestiniens, dont deux nourrissons et deux femmes enceintes, ont été tués dans les frappes aériennes intensives d’Israël sur la bande de Ghaza. Depuis jeudi dernier, les délégations du Hamas et du Jihad islamique tiennent des pourparlers au Caire avec les responsables des renseignements sécuritaires égyptiens pour restaurer le calme dans la bande de Ghaza et atténuer les conditions de vie difficiles dans l’enclave.
Par ailleurs ,les leaders palestiniens à Ghaza ont accepté un cessez-le-feu avec Israël tôt lundi après une escalade de violence ces deux derniers jours , ont indiqué trois responsables au courant des pourparlers.
Suite à la médiation de l’Egypte, le cessez-le-feu est entré en vigueur à 04H30 (01H30 GMT), ont précisé un responsable du Hamas et un autre du groupe Jihad islamique, ayant requis l’anonymat.
Un responsable égyptien a également confirmé l’information tandis qu’une porte-parole de l’armée israélienne n’a pas souhaité faire de commentaire.
Le cessez-le-feu est entré en vigueur à 04H30 (01H30 GMT) suite à une médiation égyptienne, ont précisé un responsable du mouvement de résistance palestinien Hamas et un autre du Jihad islamique.
Un responsable égyptien a également confirmé l’information. Plutôt, le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh a déclaré dimanche qu’il était possible de rétablir le calme dans la bande de Ghaza si Israël s’engage au cessez-le-feu.
- Haniyeh a souligné qu' »il est nécessaire de commencer immédiatement à mettre en oeuvre les compréhensions pour garantir une meilleure vie pour « notre peuple à Ghaza en levant le siège et en mettant fin à l’occupation d’Israël sinon, la région connaîtra d’autres séries d’affrontements »,
ajoutant que la réponse de son groupe est liée à l’ampleur de l’agression israélienne.
La réponse des groupes de résistance palestiniens « ne vise pas à déclencher une guerre, mais à cesser l’agression, à protéger le peuple palestinien et à forcer Israël à honorer le cessez-le-feu », a-t-il expliqué.
Depuis jeudi dernier, les délégations du Hamas et du Jihad islamique tiennent des pourparlers au Caire avec les responsables des renseignements sécuritaires égyptiens pour restaurer le calme dans la bande de Ghaza et atténuer les conditions de vie difficiles dans la Bande de Ghaza, sous
blocus israélien depuis plusieurs années. L’escalade israélienne à Ghaza a commencé vendredi soir lorsque des soldats israéliens ont tué deux Palestiniens prenant part aux manifestations pacifiques hebdomadaires dans l’est de Ghaza réclamant la levée du siège imposée à l’enclave depuis 10 ans.
Samedi, le ministère palestinien de la Santé à Ghaza a indiqué qu’une femme âgée de 37 ans, Falastine Abou Arar, enceinte et sa fillette de 14 mois, Saba Abou Arar, avaient été tuées dans une frappe israélienne alors qu’elles se trouvaient au domicile familial, à l’est de la ville de Ghaza.
En outre, l’aviation de l’occupation israélienne a effectué plus de 100 raids alors que son artillerie lourde a ciblé plus de 100 sites dont des immeubles, des bâtiments comprenant des institutions de médias et des terres agricoles.
Ferme condamnation de l’agression contre Ghaza
En réaction à l’agression militaire israélienne contre le territoire de Ghaza, la Ligue arabe a demandé à l’ONU et aux comités des droits de l’Homme d’assumer leur pleine responsabilité dans la protection des Ghazaouis, et exhorter Israël à arrêter l’agression qui ne respecte pas l’Accord de Genève 4 et de ses engagements.
A Bruxelles, l’Union européenne (UE) a appelé à la retenue, ajoutant soutenir « les efforts déployés par l’Egypte et l’ONU pour calmer la situation ».
Réagissant à cette escalade, Hanan Achrawi, membre du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a pour sa part condamné des « crimes de guerre » contre la population palestinienne, affirmant qu' »Israël a transformé Ghaza en la plus grande prison à ciel ouvert du monde ».
Elle a dénoncé, en outre, le soutien « aveugle » et immoral » du président américain Donald Trump apporté à l’occupation et à la « brutalité » israélienne.
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a appelé dimanche à « une retenue maximale » et une « désescalade immédiate » après l’intensification des hostilités d’ Israël contre la bande de Ghaza, alors que l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a condamné fermement l’agression israélienne et appelé à l’intervention urgente de l’ONU pour mettre un terme aux crimes de l’occupant et à assurer la protection du peuple palestinien.
Le mouvement libanais du Hezbollah a dénoncé dimanche une « agression barbare » d’Israël contre la bande de Ghaza et annonce son entière solidarité et soutien à la résistance palestinienne dans sa confrontation à la machine de guerre d’Israël ».
l’OCI et des pays arabes appellent à l’intervention urgente de l’ONU
Dans un contexte de confrontation ,les hostilités se sont poursuivies dimanche pour le deuxième jour consécutif entre Israël et les groupes armés de Gaza. Quatre personnes ont été tuées près d’Ashkelon, dans le sud d’Israël, par des roquettes palestiniennes tirées de la bande de Gaza vers le territoire israélien depuis samedi, a indiqué dimanche 5 mai la police de l’État hébreu
15 Palestiniens, dont un bébé, ont trouvé la mort dimanche dans une frappe de riposte d’Israël, portant à 19 le nombre de victimes à Gaza depuis le début de l’escalade armée vendredi.L’un d’entre eux était un commandant du Hamas, selon un communiqué du mouvement islamiste, du nom d’Hamad al-Khodori.
l’OCI et des pays arabes appellent à l’intervention urgente de l’ONU à l’encontre de l’agression israélienne contre Ghaza .L’Organisation de la coopération islamique (OCI) et des pays arabes ont condamné fermement dimanche l’agression israélienne contre Ghaza, ayant causé 13 morts et plus de 90 blessés, appelant à l’intervention urgente de l’ONU pour mettre un terme aux crimes de l’occupant et à assurer la protection du peuple palestinien.
En effet, l’OCI a dénoncé « l’escalade militaire israélienne » la considérant comme « une continuation des crimes commis par Israël à l’encontre des Palestiniens » et « une violation du droit international, de ses résolutions et de ses accords », a indiqué l’agence Wafa citant un communiqué de l’organisation publié dimanche.
L’OCI a appelé, dans ce sillage, la communauté internationale à assurer la protection du peuple palestinien et à mettre fin à cette « agression injuste », soulignant que « les instances de l’ONU doivent contraindre Israël à respecter le droit international ».
Aussi,la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a renouvelé dimanche l’appel de l’Union européenne (UE) à un « arrêt immédiat » des tirs de roquettes de Gaza contre Israël, mettant en garde contre un « conflit sans fin ».
« L’Union européenne réaffirme qu’elle soutient sans réserve les efforts déployés par l’Égypte et l’ONU pour réduire les tensions à Gaza et attend des parties qu’elles collaborent avec eux pour rétablir le calme », a-t-elle ajouté.
Le coordonnateur spécial de l’ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, Nicolay Mladenov, a écrit sur Twitter: « Suffisamment d’Israéliens et de Palestiniens ont déjà été tués, il est temps de mettre fin à l’escalade avant qu’il ne soit trop tard. »
De son côté, le ministère jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés a mis en garde contre les conséquences de l’escalade israélienne dans la bande de Ghaza assiégée, réclamant à la communauté internationale d’intervenir d’urgence pour mettre fin aux raids de l’occupant et au
respect du droit international humanitaire.
La Jordanie demande la levée du siège sur Gaza
La diplomatie jordanienne a souligné dans un communiqué de presse publié dimanche que « la violence ne fera que créer plus de tension et de souffrance », réitérant son soutien à la paix et aux efforts déployés par l’Egypte et les Nations Unies pour réaliser l’arrêt de cette escalade israélienne contre Ghaza », a indiqué l’agence de presse jordanienne.
Pour sa part, la Tunisie a condamné également les attaques ciblant les civils à Ghaza, appelant à l’arrêt immédiat des opérations militaires des forces coloniales israéliennes, a rapporté l’agence TAP.
« La Tunisie réitère son soutien au peuple palestinien frère dans sa lutte légitime pour son autodétermination et le recouvrement de ses droits nationaux, dont celui d’établir son Etat indépendant sur son sol, ayant El-Qods pour capitale », a indiqué le ministère tunisien des Affaires
étrangères dans un communiqué.
L’agression israélienne contre la bande de Ghaza qui se poursuit depuis vendredi a fait au moins 13 morts et 93 blessés dont des femmes et des enfants, a indiqué l’agence Wafa citant un bilan provisoire dimanche du ministère palestinien de la Santé.
Selon l’agence palestinienne, l’aviation de l’occupation israélienne a effectué plus de 100 raids alors que l’artillerie lourde de l’occupant a ciblé plus de 100 sites dont des immeubles, des bâtiments comprenant des institutions de médias et des terres agricoles.
L’escalade israélienne à Ghaza a commencé vendredi soir lorsque les troupes israéliennes ont tué deux manifestants palestiniens prenant part aux manifestations pacifiques hebdomadaires qui se déroulent de l’autre côté de la barrière réclamant la levée du siège imposée à l’enclave depuis 10 ans.
Le ministère palestinien a indiqué samedi qu’une femme âgée de 37 ans, Falastine Abou Arar, enceinte et sa fillette de 14 mois, Saba Abou Arar, avaient été tuées dans une frappe israélienne alors qu’elles se trouvaient au domicile familial, à l’est de la ville de Ghaza.
L’Autorité palestinienne a exprimé, dans un communiqué de presse officiel, sa « profonde préoccupation », appelant les Nations unies à intervenir « rapidement » pour faire cesser les agressions aériennes israéliennes contre les Palestiniens.
Ahsene Saaid /CIP