Parti des travailleurs: Le PT appelle à poursuivre la mobilisation pour « stopper la contre-révolution »

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Le Parti des travailleurs (PT) a réagi hier  au discours prononcé la veille par le chef de l’État par intérim Abdelkader Bensalah, estimant qu’il « sonne comme une fin de non-recevoir » et appelant à « la poursuite de la mobilisation » populaire.

« Le discours du chef de l’État par intérim, sonne comme une fin de non-recevoir aux aspirations de l’écrasante majorité qui veut se libérer du carcan du système décomposé et du régime présidentialiste autoritaire et anti-démocratique et de sa constitution dans laquelle les partisans du maintien du statu-quo veulent l’enfermer telle une camisole de force », a estimé le PT dans un communiqué publié ce lundi sur les réseaux sociaux.« Ainsi, M. Bensalah, sur un ton martial et contre l’avis de l’écrasante majorité, annonce le maintien de l’élection présidentielle du 04 juillet prochain, confisquant le droit du peuple de trancher sur la nature du régime et donc des institutions à mettre en place », dénonce le parti présidé par Louisa Hanoune, ajoutant que « dans le même temps, la fermeture des espaces publics en marche traduit des velléités de bâillonner l’écrasante majorité ». Évoquant l’arrestation de Saïd Bouteflika et des généraux Toufik et Tartag, le Parti des Travailleurs estime que « la majorité du peuple exige le départ de tout le système d’abord pour, ensuite, dans le cadre d’une justice indépendante, juger tous les responsables et hommes d’affaires concernés ». Cette démarche, explique le PT, est là « pour précisément éviter les règlements de compte, la sélectivité des décisions, en période révolutionnaire et alors que le démantèlement du système n’est pas parachevé ».« Par conséquent, et ces développements le prouvent, seule la poursuite de mobilisation massive et unitaire, est capable de stopper la contre révolution en marche et d’imposer la victoire de la révolution du 22 février », estime le PT, appelait au « départ de tout le système pour que s’exerce enfin la souveraineté du peuple qui se dote souverainement des institutions dont il définit lui-même la forme et le contenu ».