Un programme pour la formation des formateurs et des porteurs de projets agricoles a été signé jeudi à Alger entre la Chambre nationale d’agriculture (CNA), le ministère de la formation et de l’enseignement professionnel et l’organisation hollandaise Experts Seniors PUM.
« Ce programme d’action consiste à former des formateurs ainsi que des agriculteurs et des porteurs de projets dans le secteur agricole et agroalimentaire par des experts néerlandais de l’organisation Experts Seniors PUM », a indiqué le président de la CNA, Doubbi Bounoua, lors d’un point de presse à l’issue de la cérémonie de signature de ce programme, en présence de l’ambassadeur du Royaume des Pays Bas en Algérie, Robert van Embden. Ce programme d’action a été paraphé par le directeur de la Chambre nationale de l’agriculture, Ladjel Doubbi Bounoua, le directeur des études et de coopération au ministère de la formation et de l’enseignement professionnel, Azzedine Brahimi, et le représentant de l’organisation Hollandaise Frans Gosses, en sa qualité de coordinateur régional en Afrique. A cette occasion, M. Bounoua a indiqué que le programme porte sur le renforcement des compétences des jeunes des établissements de formation dans le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire. « La finalité c’est de pouvoir améliorer l’employabilité des jeunes diplômés sortants de ces centres de formation professionnelle à travers le renforcement des compétences pédagogiques de ces établissements », a-t-il expliqué. Selon ses précisions, actuellement, deux centres de formations dits « centres d’excellence » sont concernés par ce programme. Il s’agit du Centre de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) de Messerghine (Oran) dans la filière maraichère et du CFPA de Foughala (Biskra) dans la filière des dattes. Pour sa part, le représentant de l’organisation hollandaise « Experts Seniors PUM », Frans Gosses, a expliqué que son organisation, créée depuis 40 ans est opérationnelle dans une quarantaine de pays à travers le monde dont 17 pays africains. En tant que coordinateur régional pour l’Afrique, M. Gosses a déclaré que son organisation réalise en moyenne 2.000 missions par an dont la moitié est effectué au niveau du continent africain. « Pour l’Algérie, nous comptons réaliser 45 à 60 missions par an » a-t-il ajouté. Selon M. Gosses, le PUM compte 2.000 experts volontaires, des retraités pour la plupart, chargés d’apporter leur savoir faire et leur appui technique plus spécialement aux PME qui est leur « gisement d’action « . « Notre aide porte sur l’amélioration de la production agricole, la transformation agro-alimentaire et même l’exportation », a-t-il fait savoir, tout en ajoutant que le PUM répond aux demandes des intéressés formulées et transmis par ses représentants dans ces pays. Pour sa part, l’ambassadeur des Pays Bas a souligné l’importance de la coopération algéro-néerlandaise dans le secteur agricole en rappelant que son pays est le deuxième exportateur mondial de produits agricole dans le monde en termes de valeur Il a assuré à ce propos qu’il n’y a pas uniquement les échanges commerciaux qui intéressent sont pays, en exprimant la volonté des Pays Bas de développer des investissements en Algérie et de partager son savoir faire. Par ailleurs, il a ajouté que ce programme exécutif visant la création de centre d’excellence et d’incubateurs à Oran et Biskra devrait permettre de promouvoir les connaissances et l’emploi des jeunes dans ce secteur prometteur qui est l’agriculture. « L’objectif de ce programme consiste aussi à promouvoir l’entreprenariat surtout des jeunes les PME et PMI qui sont les moteurs de l’économie à travers le monde et surtout dans le secteur agricole ». Dans ce sens, M. Brahimi qui représente la formation professionnelle a considéré que ce plan d’action d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre deux secteurs d’activités : l’agriculture et le développement rural et le secteur de la formation professionnelle avec l’appui technique d’un partenaire reconnu dans le domaine technique et agricole qui est les Pays Bas. « Il s’agit pour nous de valoriser la ressource humaine au niveau local à travers la formation des formateurs, la révision des programmes pédagogiques liés au développement des filières agricoles avec l’appui technique de la chambre de l’agriculture qui est un partenaire incontournable et la PUM.
Moussa O