Marches populaires: Le pouvoir fait la sourde oreille à la volonté du Peuple

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Les jours passent et repassent et la détermination populaire augmente chaque vendredi qui passe. Le 15 mars, Bouteflika et compagnie ont connu une « cinglante quatrième leçon » et ils ne veulent pas, ils refusent de reconnaître leur déchéance face à des manifestations sans précédent. Plus de 25 millions d’Algériens ont marché contre  le président et le pouvoir   .

Les jours passent et repassent et la détermination populaire augmente chaque vendredi qui passe. Le 15 mars, Bouteflika et compagnie ont connu une « cinglante quatrième leçon » et ils ne veulent pas, ils refusent de reconnaître leur déchéance face à des manifestations sans précédent. Chaque vendredi que le Bon Dieu fait, Bouteflika se retrouve de plus en plus en recul. Il n’y a qu’à revoir le contenu de la conférence de presse donnée par le nouveau Premier Ministre et ancien Ministre de l’Intérieur pour se rendre à l’évidence. Le Premier Ministre a promis des technocrates pour redresser les choses. Le Peuple a encore une fois dit non. Le Peuple veut le départ des gouvernants actuels. Le Peuple dit encore non aux semblants de propositions avancées par le même Premier ministre qui cache mal ses intentions de se perpétuer au pouvoir avec les autres, tels que le « patron des patrons » ou encore l’indéracinable « chef des syndicalistes » qui laissait planer le doute sur un éventuel retour aux années noires. Les avocats disent non. Les étudiants rejettent. Les travailleurs effacent. Le Peuple dans son ensemble est unanime et demande un avenir meilleur. Il demande l’arrêt immédiat de la mascarade. Il ne veut rien savoir de la prolongation du quatrième mandat. Encore moins d’un cinquième. Le Peuple revendique purement et simplement le départ de celui qui a régné pendant vingt années. Le Peuple en tire des leçons. Pourquoi pas les dirigeants sur place et leurs acolytes. « Vingt ans, ça suffit » disent chaque vendredi et les autres jours de la semaine, des millions de manifestants. Du Nord au sud, de l’est a l’ouest, les Algériens revendiquent un changement profond du système ». Et pas seulement en Algérie. Aujourd’hui, c’est au tour des Algériens de Montréal, devant le consulat, et Ottawa, devant l’ambassade. Paris ne fera pas exception, alors qu’à Lille ce fut samedi.

T.M