Le taux de suivi de la grève à laquelle avait appelé le Collectif des syndicats autonomes du secteur de l’Education nationale avait atteint, mardi, 7,58% à l’échelle nationale, selon les chiffres avancés, hier par le ministère.
Les grévistes étaient pour la plupart des enseignants, avec un taux d’adhésion de 10,45%, contre un taux de suivi de 1,46% pour les administrateurs, ajoute la même source. Le taux de suivi de ce mouvement de débrayage était respectivement de 9,38% pour le primaire, 10,30% pour le moyen et 12,76% pour le secondaire. Le Collectif syndical a estimé le taux de suivi, au premier jour de grève, à plus de 65% à travers l’ensemble des établissements éducatifs des trois paliers scolaires. Le tribunal administratif de Bir Mourad Raïs (Alger) avait déclaré « illégale » la grève à laquelle avait appelé le Collectif des syndicats autonomes du secteur de l’éducation dans les trois cycles de l’enseignement. L’appel à la grève a été lancé par plusieurs syndicats autonomes, à savoir: l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), le Syndicat autonome des travailleurs de l’Education et de la formation (SATEF), le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) et le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’Education (Cnapeste). Les syndicats précités avaient appelé à une grève les 26 et 27 février qui sera suivie de sit-in au niveau des directions de l’éducation des wilayas de Relizane, Blida, Batna et Laghouat. Pour rappel, la grève avait été « faiblement » suivie, mardi, dans les établissements éducatifs à Alger, avec un taux « mitigé » dans les autres wilayas. Pour rappel, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit avait indiqué, la semaine passée, que certaines revendications des syndicats ne relevaient pas des compétences de son département, citant particulièrement la loi sur la retraite, la revalorisation des salaires et la hausse de niveau de vie. « Il faut dire à ce propos que l’essentiel des revendications salariales a été acquis entre 2011 et 2012 », a-t-elle rappelé, faisant remarquer, toutefois, l’inexistence, auparavant, de la gestion des carrières.
Houda H