Plus d’une centaine d’étudiants algériens rejoignent annuellement les universités russes pour suivre leurs études dans différentes spécialités, a-t-on appris mardi de la responsable des étudiants étrangers au sein du Groupe des universités d’Etat russes (RACUS), Olga Yakovleva.
« Plus d’une centaine d’étudiants algériens rejoignent chaque année les universités russes pour suivre des études en médecine, en chirurgie dentaire, en pharmacie et en informatique, entre autres », a indiqué Mme Yakovleva, qui est également manager des étudiants algériens en Russie, en marge de la 7ème édition du salon de l’étudiant et des nouvelles perspectives (Khotwa), ouvert mardi au centre des conventions d’Oran (CCO). « Le RACUS regroupe 18 universités étatiques se trouvant dans la partie européenne de la Russie. Fort d’une expérience de 30 ans, cet organisme a accueilli des centaines, voire de milliers d’étudiants algériens dans toutes les spécialités », a précisé la même responsable. « Cet engouement, très particulier des Algériens pour les établissements russes de l’enseignement supérieur, s’explique par le fait que les études se font dans trois langues, le russe, le français et l’anglais et en Licence Master et Doctorat », relève-t-elle, ajoutant que les étudiants ont le libre choix de la langue de leur formation. Sur les 500 spécialités enseignées en Russie, les étudiants algériens optent pour la médecine qui englobe diverses branches (médecine générale, la chirurgie dentaire et la pharmacologie, entre autres), mais également l’ingénierie comme la mécatronique, la robotique, l’automatisme et l’informatique. Olga Yakovleva a rappelé qu’en vertu des accords entre la Russie et l’Algérie, le baccalauréat algérien est reconnu d’office et ne nécessite donc pas un certificat d’équivalence. Par contre, pour les autres diplômes tels la licence, l’ingéniorat et le master, « ils doivent faire l’objet d’une formalité d’équivalence par l’université ou le ministère de l’Enseignement et de la Science de Russie ». Pour les candidats optant pour des études en langue russe, une année préparatoire d’études de la langue est comprise dans leur cursus, a souligné la responsable, rappelant que de nombreux étudiants algériens suivent des masters et des doctorats en Russie. Plus de 70 participants répartis entre universités, écoles nationales et privées, organismes de l’enseignement supérieur sont présents à cette 7ème édition du Salon de l’étudiant et des nouvelles perspectives (Khotwa). Selon Rami Tamrabet, un des organisateurs du salon, ce dernier se veut un espace de rencontres entre les acteurs nationaux et étrangers de la formation et une population d’apprenants, toutes catégories et niveaux confondus, souhaitant pousser plus loin leur formation en Algérie ou à l’étranger. Un riche programme d’activités accompagnera l’exposition avec des mini-formations et des séances de coaching au profit des jeunes visiteurs, ainsi qu’un cycle de conférences et des ateliers sur plusieurs thématiques animés par des associations et des clubs universitaires.
Houda