Le CSC pensait être épargné de ce tour, finalement il doit se farcir l’Ismaily après que le club égyptien ait été réintégré, malgré son exclusion de la compétition par la commission de la CAF en première instance.
Ce qui a chamboulé tout le programme des Sanafir, eux qui étaient à un point des quarts de finale. Désormais, tout est remis en cause, la course à la qualification est complètement relancée dans un groupe très difficile où figurent aussi le TP Mazembe et le Club Africain. C’est important pour les poulains de Denis Lavagne de décrocher un résultat positif, cet après-midi (17 h, heure algérienne), à Alexandrie. Le match se jouera à huis clos, ce dont devrait profiter les Clubistes pour enchainer un troisième succès de rang en phase des poules. Cependant, leur mission ne sera pas de tout repos face à un adversaire revigoré et déterminé à refaire son retard. D’ailleurs, les dirigeants d’Ismaily ont promis à leurs joueurs une forte prime en cas de victoire. Ils joueront probablement leur dernière carte dans cette élimination. Pour le CSC, il s’agit de bien gérer cette sortie périlleuse. « On a les moyens de décrocher un résultat en Egypte », a déclaré le coach clubiste avant le départ de l’équipe. Lavagne se montre en effet optimiste, en dépit de la défection de plusieurs éléments comme Abid, Haddad, Belmokhtar, Aïchi ou encore Chahrour. Le CSC reste en championnat sur un revers concédé face au Paradou, après une longue et belle série de victoires et de matches sans défaite. En Ligue des champions, l’équipe a démontré sa solidité en dehors de ses bases où elle ne s’est pas inclinée depuis le début de la compétition. Rahmani et ses camarades ont les moyens de préserver leur invincibilité pour se rapprocher un peu plus de la qualification. D’abord, ils comptent récupérer la première place de leur Groupe que leur a chipé le TP Mazembe à la faveur de sa double confrontation contre le Club Africain. Avec deux matches en moins, le CSC possède une bonne marge de manœuvre, à condition toutefois de ne gâcher ses munitions.
Ali Nezlioui