Le ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnels, Mohamed Mebarki, a indiqué, hier à Alger, que toutes les dispositions ont été prises pour la réussite de la deuxième session de la formation professionnelle, dont la rentrée aura lieu le 24 février, à même d’assurer une formation de qualité Intervenant au forum d’El-Moudjahid, M. Mebarki a mis l’accent sur les efforts déployés par son département pour le développement du secteur, notamment en terme d’infrastructures et de la formation pour une « meilleure insertion » dans le monde du travail, avec l’objectif de « contribuer au développement du pays ».
Il a indiqué, à ce propos, que plus de 280.000 nouvelles places seront mises à la disposition des stagiaires à l’occasion de la rentrée du 24 février, ce qui portera à 630.000 le nombre global de stagiaires. Concernant les infrastructures de base, il a précisé que le secteur a été renforcé par le recrutement de 2.000 formateurs pour les nouvelles spécialités et l’ouverture de 600 postes budgétaires pour l’encadrement de 40 établissements de formation, s’ajoutant ainsi aux 1.255 déjà fonctionnels, portant leur nombre à 1.295. Le ministre a ajouté, dans le même cadre, que le secteur a été renforcé par la réception de 89 centres de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA), 51 instituts nationaux spécialisés de formation professionnelle (INSFP) et 11 instituts d’enseignement professionnel (IEP), relevant les « progrès notables » enregistrés depuis 2014. Il a insisté, en outre, sur la nécessité d’élargir le nombre des centres de formation à travers le pays pour « améliorer les capacité d’accueil et augmenter le nombre de spécialités », le but étant de « répondre aux exigences du marché du travail ». M. Mebarki a relevé, par la même occasion, que les diplômés du secteur de la l’enseignement et de la formation professionnels disposent d’une « meilleure insertion » dans le marché du travail, compte tenu du fait que leurs spécialités sont « très sollicitées » par les entreprises du secteur économique, appelant, à cet égard, à une « meilleure communication » pour encourager les jeunes à s’orienter vers les centres de formation. Evoquant les centres de formation privés, le ministre a appelé ces établissements à respecter les cahiers des charges qui leur sont imposés et à se conformer à la réglementation en vigueur.
H.H