Tamazight ( AALA): Le  Président de la République aura ouvert les portes fermées depuis de longues  années

0
1032

L’Académie algérienne de la langue amazighe  (AALA) a besoin de tous car la mission est grande », a affirmé hier  à Bouira le président de cette institution nationale,  Mohammed Djellaoui, en marge d’une rencontre organisée par l’association  nationale de promotion de la citoyenneté et des droits de l’Homme.

« La porte de l’Académie restera toujours ouverte devant tous ceux qui sont  capables d’apporter un plus aux projets de la promotion de tamazight. Elle  sera ouverte aux chercheurs et savants », a affirmé ce responsable en marge  d’une rencontre organisée par l’association nationale de promotion de la  citoyenneté et des droits de l’Homme, précisant que son institution  « réalisera ses projets scientifiques selon les priorités ». Honoré par le moudjahid Gaid Salah, président de l’association  organisatrice de la cérémonie, M. Djellaoui s’est dit être « très fier et  content » d’être à la tête de l’Académie algérienne de la langue amazighe  qui, a-t-il souligné, réalisera ses projets scientifiques et de recherche  selon des priorités. L’AALA travaillera « lentement parce que cela demande  plus de temps, d’efforts et de courage », a-t-il relevé. L’Académie algérienne de la langue amazighe « commencera son travail par  ordre de priorité et compte réaliser ses projets sans précipitation », a  ajouté le même responsable, précisant qu’en premier lieu, l’Académie « doit  tracer le programme de ses activités scientifiques et ses projets de  recherches ».  « Nous avons attendu cette académie depuis de longues années et nous  souhaitons qu’elle œuvre pour le progrès et le développement de la langue  amazighe », a souligné M. Djellaoui, précisant que l’objectif à atteindre  nécessitait « de gros efforts et un travail parfait, propre et loin de toute  polémique ». « Le parcours de sa promotion se poursuit toujours avec plus d’efforts et  de savoir. D’une langue nationale à une langue officielle, puis à  l’officialisation de la fête de Yennayer et enfin à la naissance de l’AALA  grâce à un long combat identitaire et surtout à la volonté du Président de  la République, Abdelaziz Bouteflika, à qui je rends un grand hommage pour  avoir donné à Tamazight sa place sur la scène linguistique nationale et  officielle », a souligné M. Djellaoui. La naissance de cette institution nationale « est considérée comme une  consécration pour les efforts et les recherches menées par les chercheurs  linguistes en tamazight, à leur tête Mouloud Maâmmeri. Donc, ce jour-là est  exceptionnel, car nous avons atteint les aspirations » escomptées, a  expliqué le président de l’AALA. Le même responsable a saisi cette occasion pour retracer le parcours qu’a  connue la langue amazighe durant ces vingt dernières années, relevant que  « durant cette période, tamazight a pu retrouver sa place grâce aux efforts  et à la volonté du Président de la République ce qui a redonné à la langue  amazighe sa place dans la société algérienne » s’est réjoui M. Djellaoui. « Ainsi, et avec la création de l’académie de la langue amazighe, le  Président de la République aura ouvert les portes fermées depuis de longues  années. Il a ouvert les portes de la recherche scientifique et littéraire  pour développer davantage tamazight », a-t-il dit. A propos de la mission assignée à cette institution, M. Djellaoui a  reconnu la complexité de la tâche et la lourde responsabilité qui lui a été  confiée pour mener des recherches scientifiques susceptibles de promouvoir  davantage la langue amazighe. « Je remercie le président de la République  pour la confiance qu’il a placée en moi. Je souhaite être à la hauteur de  cette mission difficile. Nous sommes conscients de la complexité de la  mission, mais nous comptons énormément sur l’expérience de tous les membres  de l’académie pour mener notre tache à bon port », a expliqué M. Djellaoui. « De mon côté, je m’engage à user de toute mon expérience pour développer  la langue amazighe et lui permettre de prendre une bonne place sur la scène  nationale, régionale et internationale », a-t-il souligné. Le président de l’AALA a reconnu aussi que « les différentes entraves et  difficultés ne pourraient être surpassées que par la conjugaison des  efforts de tout le monde et par un travail sérieux dans le domaine de la  recherche scientifique ». Cette modeste expérience sera, a-t-il dit,  « additionnée à celle de mes collègues, membres de l’Académie. Tout sera au  service des principaux objectifs assignés à l’institution ».

Takadjount  M