La ministre de la Justice française, Nicole Belloubet, s’est dite, hier à Alger, « impressionnée par la rapidité » du processus de modernisation du secteur de la justice en Algérie.
« Je suis impressionnée par la rapidité de la mise en place du processus de modernisation du secteur de la justice en Algérie. J’en avais entendu parler et souhaité voir comment cela s’est fait, car nous sommes en France en train de construire ce type de modernisation qui est très complexe », a déclaré Mme Belloubet à la presse, en marge de sa visite au siège de la Direction générale de la Modernisation de la Justice. « Nous avons des difficultés en France à arriver à ce résultat en si peu de temps », a-t-elle également affirmé au Directeur général de la Modernisation, Akka Abdelhakim, qui lui a fourni des explications sur les grands axes de ce processus. Un processus dont elle relèvera « l’indispensabilité » pour une justice « plus efficace et plus rapide » au profit des magistrats et des citoyens, d’une part et pour une justice « plus transparente et plus aisément accessible » aux citoyens, d’autre part. La ministre de la justice française s’est montrée particulièrement « intéressée » par le système informatisé et intranet permettant notamment au secteur de la justice une « centralisation et une numérisation » de l’ensemble de ses données et archives, dont les plus anciennes remontent à 1801. M. Akka a fait savoir à son hôte que près de 1.000 fonctionnaires relevant « tous du ministère de la Justice », œuvrent à la mise en œuvre de ce processus d’informatisation, engagé depuis 2014, dont 100 ingénieurs développeurs travaillant « à plein temps ».
M.O