L’élimination de l’USM Alger mardi soir chez l’ES Sétif (3-1) en huitièmes de finale de Coupe d’Algérie a provoqué un véritable séisme tant sur le plan sportif que pour l’encadrement technique et administratif.
Selon nos sources, l’entraîneur français Thierry Froger est sur le point d’être limogé alors que le Directeur général de la formation usmiste, Abdelhakim Serrar, est également menacé. Comme quoi, dans le football, les choses peuvent aller très vite. L’équipe jouait sur quatre fronts mais les affronts se sont succédés pour les « gars de Soustara ». Une seule victoire lors des quatre derniers matchs, un écart en Ligue 1 Mobilis qui a fondu comme neige (de 9 à 2 points) avec le poursuivant direct (JS Kabylie), une sortie de route précoce dans le Championnat arabe des clubs UAFA et, pour finir, une déroute prématurée en Coupe d’Algérie, c’est le feu dans la maison des « Rouge et Noir ». On savait que le voyage à Sétif pour affronter l’Entente allait être compliqué. Les Sétifiens, tout comme les Algérois, sont spécialistes de Dame coupe. Mais il devait n’en rester qu’un et c’est l’Aigle Noir qui a pu rallier les quarts en s’imposant presque facilement sur le score de 3 buts à 1. La coupe est pleine ! Une déconvenue qui sonne le glas pour Thierry Froger, l’entraîneur en chef, déjà contesté depuis quelque temps. Déjà qu’il s’est vu infliger une véritable fessée au Soudan par Al-Merrikh (4-1), le technicien français a souvent fait des choix très contestés dans l’utilisation des joueurs. Aussi, il a laissé les points à Tadjenanet face au Difaâ local le 4 janvier dernier. Des Tadjenanetais qui, faut-il le rappeler, jouent le maintien. Les fans de l’Ittihad ont bien voulu croire que c’était juste un accident de parcours pour les coéquipiers de Meziane après la large victoire (4-1) dans le derby face au NA Hussein-Dey. C’était avant le nul (1-1) concédé chez le CA Bordj Bou Arréridj (1-1) vendredi dernier. Des Criquets Jaunes qui sont, eux aussi, dans la partie dangereuse du tableau. Les craintes ont donc refait surface et elles ont été confirmées ce mardi avec les adieux prématurés dans l’épreuve populaire pour un sigle qui compte 17 finales et 8 consécrations. Une déconvenue qui ne pouvait pas passer auprès du propriétaire du club, à savoir Ali Haddad. Le DG de la SSPA, Serrar, pourrait être contraint de procéder à l’éviction du chef de la barre technique dans la foulée de l’élimination. Aussi, on croit savoir que même l’ancien président de l’ES Sétif et l’USM Bel-Abbès sera prié de signer sa démission ces prochains jours. Wait & see…
Bessa N
