Les unités de dépistage et de suivi (UDS) en milieu scolaire ont fait état de plus de 100.000 cas de caries dentaires, recensés lors du premier trimestre de l’année scolaire 2018/2019 à Alger, en examinant plus de 200.000 élèves (tous cycles confondus), a indiqué, mardi, le Chef de service de prévention à la Direction de la Santé et de la Population (DSP) d’Alger, Ait Touares Boudjemaa.
Les caries dentaires viennent en tête de liste des maladies les plus fréquentes chez les élèves, a fait savoir Dr. Ait Touares dans une déclaration révélant le nombre de 103.996 cas de caries dentaires enregistrés sur 200.248 élèves examinés tous cycles confondus. En sus des caries dentaires, 1 sur 2 élèves souffrent également de pathologies bucco-dentaires, du fait de « la consommation de quantités excessives de sucreries et de jus industriels », a souligné le responsable, citant d’autres causes à l’instar de « la mauvaise alimentation, le manque d’hygiène notamment chez les élèves des classes primaires ». Les élèves seraient, par ailleurs, sujets à des complications dangereuses pouvant avoir des répercussions nocives sur les autres organes vitaux, en particulier l’appareil digestif, le cœur et les reins. Le programme national de santé bucco-dentaire en milieu scolaire a concerné, lors du premier trimestre de l’année en cours, environ 9700 classes, soit 454.000 élèves. Des campagnes qui ont axé leurs contenus, a-t-il soutenu, sur l’impératif de prendre soin des dents à travers le brossage régulier et l’alimentation saine. Plus abondant à ce sujet, Dr. Ait Touares a appelé les parents d’élèves à contribuer au bien-être de leur progéniture en contrôlant le comportement alimentaires de leurs petits et les mettant en garde contre les dangers de la gourmandise, des sucreries, des jus industriels ainsi que du fast-food. Les services de santé prenant en charge les élèves de différents cycles se composent de quelques 96 unités de dépistage et de suivi réparties sur l’ensemble des communes de la wilaya d’Alger, a précisé Dr. Ait Touares. Les unités de suivi sont encadrées par un staff médical et un autre paramédical constitué de 196 médecins généralistes, 170 chirurgiens-dentistes, 170 psychologues, 34 paramédicaux (infirmiers) et 150 aides-soignants, a-t-il conclu.
Yasmine Derbal