Les lauréats de la 23ème édition du Prix du 1er novembre 1954 ont été distingués, lundi à Alger, en présence du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, de membre du gouvernement et des représentants de la famille révolutionnaire.
Les lauréats de ce concours qui concerne les domaines de la recherche historique, du film documentaire, du roman et récit et du théâtre et poésie sont respectivement Ibrahim Ben Abdelmoumen, Ali Baitèche, Amel Sadiki, El Ayachi Djaili, Salah Nessar et Mohamed Chaouch. Lors de la cérémonie de remise des prix, organisée au Centre national d’études et de recherche sur le Mouvement national et la Révolution du 1er novembre 1954 (CNERMN54), M. Zitouni a indiqué que « ses services, conscients de la responsabilité qui leur incombe, œuvraient à promouvoir la prise en charge de l’écriture de l’Histoire et la préservation de la mémoire nationale, qu’il a qualifiée de « message humanitaire et de mission civilisationnelle ». « La prise en charge de cette question s’inscrit dans le cadre de la concrétisation du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui n’a de cesse d’accorder à la question de la mémoire historique un intérêt majeur et une attention particulière à travers ses messages à chaque occasion et ses orientations judicieuses et éclairées », a-t-il affirmé. Ces orientations et directives « visent toutes à encourager et soutenir la préservation et l’enrichissement de la mémoire, écrire l’histoire nationale et l’inculquer générations montantes pour s’en inspirer face aux défis à relever, préserver les acquis accomplis par toutes les générations, a-t-il poursuivi affirmant que « c’est ainsi que se traduira la fidélité au message des vertueux chouhada et vaillants moudjahidine et l’attachement du peuple algérien à sa patrie et à la préservation de son unité, sa cohésion et sa dignité ». Pour M. Zitouni, l’organisation de ce concours est « un message » reflétant l’intérêt des jeunes et des générations montantes pour l’histoire nationale et leur attachement aux constantes nationales et aux composantes de l’identité nationale ». Qualifiant les lauréats de ce concours de « gens de la création et de force vive des patries car leurs apports sont une glorification de l’histoire nationale et un enrichissement de la mémoire, outre le rôle de ces contributions dans la dynamisation de l’effort soutenu, entre un passé jalonné de lutte glorieuse et un avenir radieux escompté ». Dans une déclaration à la presse au terme de cette cérémonie, M. Zitouni a réaffirmé « l’attachement de l’Algérie à ses positions quant au dossier de restitution des archives nationales qui se trouvent en France et des crânes des chouhada », avant de relevant « un ralentissement dans le travail des Commissions conjointes en charge de ces dossiers, « Biens de l’Etat », a-t-il dit. Par ailleurs, le ministre a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer la projection du film sur le chahid Larbi Ben M’hidi, réalisé par Bachir Drais, faisant part à ce propos, de la » poursuite » des rencontres entre le réalisateur et la Commission de lecture. Pour sa part, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a salué ce concours national qui tend à préserver la mémoire nationale, lanterne pour les générations, rappelant « la contribution active des journalistes en matière de l’écriture de l’histoire et de la préservation de la mémoire nationale ». Organisé chaque année par le ministère des Moudjahidines, ce concours national récompense les meilleures œuvres littéraires et artistiques, ainsi que les recherches en matière d’histoire en lien avec la Guerre de Libération nationale.
Ahsene Saaid