La cour criminelle de Bouira a jugé jeudi une affaire se rapportant au viol sur une personne mineure n’ayant pas atteint l’âge de 18 ans. L’accusé (M. R) âgé de 28 ans a écopé d’une peine de 5 ans de prison ferme, tandis que le procureur général a requis une peine de 10 années d’emprisonnement ferme contre lui.
La genèse de cette affaire a commencé à la date du 19 mars 2017, lorsque le père de la victime s’est présenté aux services de la gendarmerie pour déposer une plainte contre (M. R), l’accusant ainsi d’avoir violé sa fille (D. B), une mineure qui avait à peine 16 ans. L’auteur fut arrêté par la suite. Ce jeudi lors de sa comparution devant le juge de la cour criminelle, l’accusé a déclaré assumer toutes les conséquences qui ont découlé de son geste fatal. C’est-à-dire, que depuis ce jour fatidique, la fille est tombée enceinte et a accouché d’un enfant. La victime sera placée avec son bébé dans un centre aux personnes nécessiteuses, puis que son père la renia pour l’avoir déshonoré. En racontant dans les détails comment il est arrivé à la connaitre pour la première fois, alors qu’elle fréquentait le collège, l’accusé a relaté leur premier rendez-vous qui s’est déroulé dans la pleine nature loin des regards et durant lequel, il pratiqua sur elle un acte sexuel. Puis suivirent 2 autres rendez-vous dans une autre forêt située à la sortie de la ville, où il abusa d’elle sous la menace verbale voire morale. La victime appelée à la barre, déclara que l’auteur l’intimidait et la menaçait afin qu’elle se soumette, à satisfaire et à assouvir ses désirs.
TAIB HOCINE