Parlement : Le  groupe parlementaire d’amitié « Algérie-Burkina Faso » installé

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 Le groupe parlementaire d’amitié « Algérie-Burkina  Faso » a été installé, jeudi à Alger. La cérémonie d’installation a été présidée par M. Abdelhamid Si Affif,  président de la commission des Affaires étrangères, de la coopération et de  la communauté nationale à l’étranger, en présence de l’ambassadeur du  Burkina Faso à Alger, Dominique Djindjere et d’un représentant du ministère  des Affaires étrangères.

Intervenant à cette occasion, M. Si Affif a salué « la qualité des  relations d’amitié qui lient les deux peuples et pays », affirmant « la  volonté de l’Algérie d’œuvrer à leur consolidation et promotion aux plus  hauts niveaux ». Il a évoqué également « les défis communs auxquels la région du Sahel fait  face », insistant sur la nécessaire conjugaison des efforts des pays de la  région pour les relever ».  D’autre part, le parlementaire a rappelé « les fondements solides sur  lesquels repose la politique de l’Algérie, basée sur la non ingérence dans  les affaires internes des pays, et ses efforts constants de soutien à ses  voisins au sud pour leur permettre de renforcer leurs capacités de lutte  contre les différents défis et menaces ». Concernant la migration clandestine, M. Si Affif a souligné « l’attachement  de l’Algérie à adopter une approche globale qui tienne compte de tous les  aspects, notamment du développement dans le cadre du respect des droits de  l’homme et de la dignité humaine ». Evoquant la diplomatie parlementaire, il a indiqué que les deux instances  législatives « travaillent à un rythme régulier », à travers la coordination  et la concertation, en sus de l’échange de délégations parlementaires et  d’expertises », souhaitant que l’installation du groupe parlementaire  d’amitié « contribue à renforcer la coopération et à ouvrir de nouvelles  perspectives de relations prometteuses et privilégiées ». Le diplomate burkinabé a salué pour sa part « la profondeur des relations  unissant les deux pays et peuples », affirmant que le groupe d’amitié  parlementaire sera susceptible « d’insuffler une forte dynamique aux  relations bilatérales ».