La classe politique multiplie ses appels –  L’Algérie a besoin d’un consens politique national

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 A mesure que l’échéance électorale de 2019 approche, la classe politique multiplie ses appels pour le consensus national, seule et unique voie permettant à l’Algérie d’amorcer ce rendez-vous avec plus sérénité, d’assurance et de confiance et éviter tous les risques susceptibles d’entraver le bon déroulement de cet événement crucial pour l’avenir du pays.

 Ainsi, pour de nombreux partis, l’Algérie a plus que jamais besoin d’un consensus national suivant un modèle « spécifique se démarquant de stéréotypes étrangers », dans le but d’une cohésion entre Algériens et tous les acteurs de la scène politique nationale. Ils ont estimé, à ce propos, que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est capable davantage de grandes réalisations politiques « qui renforcent son aura chez l’ensemble des Algériens non pas seulement comme chef d’Etat, mais aussi comme leader et sage ayant délivré son pays des affres de la tragédie nationale ». Le chef de l’Etat est encore « capable de consolider l’immunité de l’Algérie à faire face à tous les dangers et menaces qui la guettent », a-t-on souligné, ajoutant que l’Algérie jouira de la paix et de la sécurité et se dirigera vers « une nouvelle étape avec un grand consensus soutenu par une large base populaire qui sera soldée par une répartition judicieuse des responsabilités et la réhabilitation de la jeunesse algérienne ». Ainsi, plusieurs acteurs politiques se sont dit prêts à soutenir toute initiative jouissant d’un consensus de la direction politique du pays et de tous les acteurs de la scène politique et qui soit à la hauteur des aspirations de la société dans différents domaines, tout en insistant sur la mobilisation de tous pour réaliser cet objectif, « quitte à faire des concessions pour l’intérêt général et pour défendre l’Algérie, son projet civilisationnel, ses acquis et ses valeurs ». Ils ont fait admettre que grâce au président de la République, l’Algérie a surmonté de nombreuses épreuves qui ont failli causer l’éclatement, d’où la nécessité de consacrer l’entente nationale et de resserrer les rangs en vue de contrecarrer toute menace externe.  Ils ont relevé également la détermination de l’Algérie face aux tentatives d’implication de son armée dans des conflits en dehors du territoire nationale, particulièrement au Mali et en Libye, et de l’amener à jouer le rôle du gendarme dans la région avec un financement sur le Trésor public est un choix stratégique qui a des conséquences aux plans interne et externe. Les chefs de partis ont estimé, à cet égard, que l’Algérie a œuvré depuis plus d’une décennie, à vaincre le terrorisme et ce, grâce à la politique de réconciliation nationale initiée par la président Abdelaziz Bouteflika avec une vision éclairée des enjeux réels dont est témoin le monde actuel. Ils ont estimé que les mutations politiques, sociales, économiques et sécuritaires que connait l’Algérie nécessitent une « réplique intelligente » en vue de préserver la stabilité du pays et l’unité de son peuple. La classe politique a insisté, dans ce sens, sur la nécessité de placer l’intérêt du pays au-dessus de toute considération, rappelant que l’Algérie a réussi à relever tous les défis et crises avec courage, appelant à agir positivement» face aux défis actuels et futurs, notamment celui du parachèvement de l’édification d’un Etat moderne. Elle a appelé également à engager un débat national impliquant tous les acteurs et à dépasser les conflits politiques pour permettre au pays de faire face aux effets de la chute des prix du pétrole, considérant que la situation actuelle exige l’ouverture d’un débat national responsable loin des tiraillements partisans étroits. Pour de nombreux acteurs politiques, la conjoncture sensible que traverse le pays exige un rapprochement entre toutes les franges du peuple algérien et la classe politique en vue de relever les défis qui se posent, dont notamment la préservation de la sécurité, la stabilité, l’unité nationale et les intérêts suprêmes du pays. Ils ont, en outre, exhorté la classe politique à faire preuve de sagesse et à éviter des déclarations susceptibles d’envenimer la situation. Le chef de l’Etat avait affirmé, à ce propos, que le consensus et l’unification des forces ont constitué l’objectif principal qui a permis de rétablir la quiétude dans notre pays et d’accomplir de nombreuses réalisations sur tous les plans, au service du peuple algérien. Il s’agit également de mener à bien la bataille du développement dans une conjoncture marquée par de multiples pressions extérieures et principalement par une chute vertigineuse des cours du pétrole, ce qui exige de tous  les Algériens, quels que soient leurs postes et fonctions, de mettre à profit tous les atouts et toutes les capacités pour relever ce défi, avait souligné le président de la République. Le développement, la souveraineté et l’indépendance ainsi que toutes les valeurs de notre peuple, impliquent de renforcer l’Etat de droit qui exige à son tour de promouvoir le consensus national et de resserrer les rangs face aux  défis du monde contemporain. De ce fait, le chef de l’Etat avait appelé toutes les franges de la société algérienne sont appelées à soutenir les institutions de l’Etat en vue de réaliser les objectifs du développement. Il avait également exhorté le gouvernement et ses partenaires sociaux et économiques à la solidarité, à la mobilisation et à l’unification des rangs afin de mener à bien la bataille du développement et préserver l’indépendance financière de l’Algérie et de sa souveraineté sur le plan économique. Il s’agit, pour le peuple algérien, de se serrer les coudes afin de préserver l’unité nationale et la stabilité du pays, des acquis chèrement réalisés après un lourd tribut, grâce à la politique de réconciliation nationale dont le président de la République a été le principal artisan. Il s’agit pour autant de dégager une feuille de route visant à protéger le pays des dangers qui menacent sa sécurité et sa stabilité.