Il co-présidera avec Ouyahia le forum des hommes d’affaires des deux pays – Le Premier ministre sud-coréen en visite officielle demain en Algérie

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Le Premier ministre sud-coréen, Lee Nak-yon, est attendu demain en Algérie pour une visite officielle à l’invitation du Premier ministère, Ahmed Ouyahia.  

  Lors de sa visite, M. Lee Nak-yon, qui sera accompagné d’une importante délégation, aura des entretiens avec M. Ouyahia, ainsi que d’autres responsables algériens.  Les deux parties co-présideront, par la même occasion, la 5ème édition du Forum d’affaires algéro-coréen qui se tiendra lundi à l’hôtel Aurassi. Au programme de l’hôte de l’Algérie, figure également deux visites à caractère touristique, la première au Musée des Beaux Arts d’Alger et la deuxième au jardin d’Essais d’El Hamma. Le Premier ministre de la République de Corée se rendra par ailleurs dans la wilaya de Boumerdes, au dernier jour de son séjour en Algérie, où il effectuera une visite à la centrale électrique à cycle combiné de Cap Djenet. La Corée du Sud est l’un des principaux partenaires commerciaux de l’Algérie avec près de 2,3 milliards de dollars d’échanges en 2017 dont près de 700 millions de dollars d’exportations algériennes et 1,6 milliard de dollars d’importations, selon les chiffres des Douanes algériennes. Durant le premier semestre 2018, les importations algériennes de la Corée s’élevaient à 609 millions de dollars, alors que ses exportations vers ce pays étaient de 474 millions de dollars. L’Algérie et la Corée du Sud sont liées par un accord de partenariat stratégique signé en 2006, faisant de l’Algérie le seul pays africain ayant signé un tel accord avec la Corée du Sud. Les deux parties ont appelé, à travers cette déclaration de partenariat stratégique, signée mars 2006, à la mise en place d`un partenariat stratégique basé sur l`entente et la confiance mutuelles. Ce partenariat vise à promouvoir leurs relations multiformes à un plus haut niveau et à renforcer leur coopération dans les domaines politique .Selon de nombreux es économistes, l’Algérie et la Corée du Sud sont appelées désormais à dépasser le cadre des échanges commerciaux pour bâtir un véritable partenariat stratégique. Pour ce faire, il faudra développer une approche commune à même de mettre en place les mécanismes et les instruments devant traduire, dans les faits, ce partenariat. Dans ce sens, les hommes d’affaires des deux pays doivent saisir toutes les opportunités pour bâtir un partenariat  fructueux qui soit à la hauteur des potentialités réelles que recèlent les deux pays pour leur intérêt mutuel et qui s’inscrit dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant. Pour ces mêmes experts en économie, les exemples concrets de coopération entre l’Algérie et la Corée du Sud montrent, on  ne peut mieux, que les relations bilatérales couvrent un très grand nombre de secteurs qui restent éligibles à un approfondissement de part et d’autre. Tout en estimant qu’un certain  nombre de pays asiatiques, dont la Corée du Sud, ont pu se positionner dans  une trajectoire convergente avec les pays développés et se préparent à bouleverser  les rapports de force à l’échelle mondiale dans les prochaines décennies, ils ont fait remarquer, à cet égard, que l’intervention des gouvernements dans ces pays s’est distinguée par une politique d’attractivité du secteur privé, qui a consisté à réduire les risques sur l’investissement à travers les droits de propriété, le soutien au coût de l’investissement et aux taux  d’intérêt. Pour ces économistes, le modèle coréen est un exemple qui relève d’une  économie mixte où l’Etat a su mener le marché vers le chemin de la réussite  dans une logique de croissance partagée avec une forte participation du secteur  privé. Dans cette optique, l’Algérie qui a recouru à l’ouverture de son économie, semble bien positionnée pour se placer comme un acteur principal dans le nouveau partenariat que les puissances asiatiques veulent construire avec les pays du continent africain.