Ressources en eau : Necib déterminé à parachever les projets de raccordement en  eau potable

0
1004

Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib a  réaffirmé, la détermination de son secteur à prendre en  charge toutes les préoccupations des citoyens en termes d’alimentation en  eau potable et à suivre la réalisation des projets de raccordement tracés,  dans le souci d’améliorer le Service public de l’eau.

Le  ministre a indiqué que « son département ministériel s’emploie à trouver des  solutions définitives à toutes les préoccupations liées au raccordement au  réseau d’alimentation en eau potable (AEP), pour assurer un Service public  de qualité ».  Sur les mesures prises pour résoudre le  problème du déficit en AEP enregistré au niveau de certaines communes de  Mila (16 communes),  M. Necib a précisé que cette wilaya, à l’instar  d’autres wilayas, a bénéficié de projets structurels, reconnaissant,  toutefois, que certaines communes connaissent encore des perturbations dans  la distribution de l’eau. En vue de pallier le déficit enregistré dans ces communes, les capacités  de production ont été revues à la hausse pour généraliser graduellement la  distribution quotidienne de l’eau et la réalisation d’autres opérations par  étape, a expliqué le ministre, faisant état de la décision de la mise en  place d’un programme d’urgence pour cette wilaya avec un montant de 70  milliards de centimes, dont 10 milliards de centimes assurés par le Fonds  national de l’eau. Il a ajouté, dans ce cadre, que son secteur avait entamé la réalisation de  projets de réhabilitation des réseaux de distribution, d’augmentation des  capacités de stockage et de réalisation de nouveaux puits, en sus de  l’affectation de 40 milliards de centimes pour la réalisation de 21 puits  supplémentaires, dans le cadre de la deuxième opération, à travers la  restructuration du programme sectoriel pour l’exercice 2018. Le secteur des ressources en eau a consolidé, également, la canalisation  approvisionnant la wilaya de Mila à partir de la station de « Ain Tine »,  exposée fréquemment aux glissements de terrains caractérisant cette région,  avec un montant de 300 milliards de centimes. Ce projet est en cours, a  ajouté M. Necib. Pour ces opérations, a poursuivi le ministre, la majorité des projets sera  réceptionnée progressivement jusqu’au mois de mars 2019, ce qui impactera  positivement l’alimentation en eau potable des communes souffrant de ce  problème.

 « 15 communes seulement sur 32 sont actuellement approvisionnées à partir  du barrage de Béni Haroun (450 habitants), qui couvre 64% des besoins de la  wilaya en matière d’AEP », a encore précisé le premier responsable du  secteur. Aussi, M. Necib a fait état d’un déficit en matière d’AEP au niveau de 16  communes qui ne sont pas alimentées à partir du barrage de Béni Haroun mais  comptent sur les ressources locales (forages et puits).  Pour remédier à ce problème, le ministre a indiqué que son département  ministériel avait effectué, dans une première étape, une étude globale pour  la réalisation d’un système d’alimentation en eau potable à partir du  barrage de Béni Haroun dont les résultats ont permis d’inscrire l’opération  de réalisation du projet  dans le cadre de l’autorisation du programme de  12 milliards DA, en faveur de 12 communes, au titre de de l’année  financière 2018. L’Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT) gère cette  opération, en confiant les marchés à 11 entrepreneurs pour réduire les  délais de réalisation, a-t-il révélé. A ce propos, M. Necib a fait savoir que le transfert des eaux du barrage  de Béni Haroun vers les communes souffrant d’un déficit en la matière, sera  mis en exploitation dès l’année prochaine.  Avec une enveloppe financière de 500 milliards de centimes, la wilaya de  Mila bénéficiera, également, d’un deuxième projet relatif au transfert  d’eau depuis le barrage de Tabellout (Jijel) vers 6 autres communes,  situées au nord ouest de Mila, a indiqué le ministre, ajoutant que les  travaux de ce projet seront lancés début 2019. « Dès la finalisation des deux projets, 16 communes seront raccordées aux  deux systèmes d’approvisionnement des barrages de Beni Haroun et de  Tabellout, ce qui permettra d’améliorer l’alimentation des habitants en eau  potable », a rassuré M. Necib. Répondant à une autre question du député Khelifa Benslimane (Front El  Moustakbal), sur le raccordement en eau potable du village Bouzbair à Hassi  R’mel, le ministre a précisé que la wilaya de Laghouat connaissait  généralement une abondance en eau potable et une distribution régulière sur  l’ensemble des communes, et ce, grâce à un grand programme d’investissement  ayant été consacré à la wilaya depuis l’année 2000.  Ces investissements ont permis, selon le ministre, une amélioration rapide  de l’AEP à travers la wilaya, augmentant ainsi la production, à travers 35  puits en cours d’exploitation, assurant en général la couverture des  besoins de la wilaya.   M. Necib a également précisé qu’une amélioration avait été enregistrée en  termes d’AEP, accompagnée du parachèvement des projets en cours de  réalisation, notamment pour la réalisation d’équipement et de raccordement  d’un grand nombre de puits, la réalisation de 9 opérations d’AEP, avec une  autorisation de programme d’un montant de 230 milliards de centimes qui  concerne la réhabilitation des réseaux d’adduction et de distribution des  eaux au niveau de la majorité des communes de la wilaya.  En ce qui concerne l’alimentation du village de Bouzbaier en eau potable,  le ministre a affirmé que la commune était approvisionnée à partir d’un  puits traditionnel à faible débit qui est rempli quotidiennement par quatre  (4) camions citernes relevant de l’Algérienne des eaux (ADE).  Pour remédier à cette situation et sécuriser la source hydrique au profit  des habitants du village, le ministre a fait savoir que la commune de Hassi  R’mel a initié la réalisation d’un puits profond, mais les essais de  pompage ayant échoué, induisant une réflexion autour du recours aux zones  environnantes pour apporter l’eau.  Pour résoudre ce problème, le ministère a décidé, a dit M. Necib, de  financer, à partir du Fonds national de l’eau, une étude de transfert des  eaux depuis la région de Dhaya Louh vers le village Bouzbaier, sur une  distance de 30 km.

Houda H / Ag