Après avoir franchi le tour préliminaire, non sans difficulté, face aux Gambiens de Gamtel, le CSC poursuit son aventure en Ligue des champions africaine, ce vendredi (19h), en accueillant les Ougandais de Vipers Sports Club pour le match aller des 1/16e de finale.
Pas de répit, donc, ni de trêve pour les Clubistes à une marche d’une qualification historique pour la phase des poules de la prestigieuse compétition continentale. Il leur suffit en effet de franchir ce tour pour assurer sa présence parmi les groupes. Une performance dans les cordes des Constantinois, d’autant que le tirage au sort ne leur a pas réservé un gros morceau. Cependant, ils devront se méfier des morsures du Vipers Sports Club qui a créé la surprise au tour précédent, en éliminant les Soudanais d’El Merreikh, tombeurs de l’USMA en Coupe arabe. Ce ne sera pas une partie de plaisir pour les Sanafir, d’autant que la manche retour se tiendra dans une semaine en Ouganda. Mais le CSC a démontré face au Gamtel, qu’il peut aller chercher la qualification loin de ses bases. Après le nul (0 – 0), concédé au stade Hamlaoui, on craignait le pire pour les camarades de Rahmani en Gambie. Mais animés d’une confiance inébranlable, ils sont allés brillamment s’imposer à Banjul (1 – 0). Une qualification qui va sans doute les galvaniser pour la suite. Ils seront en tout cas mieux armés, notamment avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Denis Lavagne, dont ce sera le baptême de feu. Le technicien français qui possède une riche expérience en Afrique pour avoir remporté quatre championnats et trois coupes avec le Cotonsport Garoua du Cameroun avec lequel il avait également atteint la finale de la Ligue des champions africaine en 2008. Il a aussi gagné la Coupe de Tunisie avec l’ES Sahel. Il ne sera pas, donc, dépaysé, même si c’est sa première expérience en Algérie. D’ailleurs Lavigne est très enthousiaste à l’idée de diriger le CSC. Il compte remettre l’équipe sur « la bonne voie ». Son premier défi est de gagner à Constantine. Belkacemi et ses coéquipiers restent en effet sur cinq matches nuls consécutifs concédés à domicile, toutes compétitions confondues. Ce qui a d’ailleurs précipité le départ de l’ancien coach Abdelkader Amrani. Certes, Lavagne ne dispose pas de suffisamment de temps pour apporter sa touche sur l’équipe, mais il espère néanmoins provoquer le déclic. «Je n’ai pas assez de temps pour préparer ce match, mais je peux donner quelques indications tactiques, étudier le jeu de l’équipe adverse et mettre en place un plan de jeu cohérent », a-t-il déclaré à la veille de la rencontre. Il aura sans doute de meilleures indications pour le match retour programmé le 22 décembre en Ouganda.
Ali Nezlioui
