Le sélectionneur national, Georges Leekens, ne veut pas endosser seul la responsabilité des deux contre-performances enregistrées contre le Zimbabwe et la Tunisie à l’entame de la CAN 2017 au Gabon. «On est tous responsables. On forme un groupe ensemble. Il y a parfois des douleurs dans la vie et il faut les accepter», lança Leekens lors de sa rencontre avec la presse ce dimanche à la mi-journée au stade de Franceville qui abritera le très attendu match capital de demain soir face au Sénégal. Le Belge ne compte pas, d’autre part, démissionner après cette CAN 2017, lui qui a signé un contrat avec la FAF jusqu’à 2019. «Je crois à 200% au travail entamé avec cette sélection et je vais continuer à le faire. Moi, je crois au travail en profondeur, pas aux miracles. Je suis persuadé qu’on est sur la bonne voie», tonne t-il. «On va jouer demain pour notre honneur et celui de l’Algérie» S’agissant du grand rendez-vous de ce soir face aux Sénégalais, déjà qualifiés pour les quarts de finale, Leekens promet un meilleur visage des Verts. «On va jouer demain pour notre honneur et celui de l’Algérie. Il nous reste encore une chance pour se qualifier et on va se donner à fond. J’ai du respect pour le Sénégal, qui possè- de l’une des meilleures sélections d’Afrique, mais notre équipe peut battre n’importe qui, à condition d’éviter ces petites erreurs et de faire preuve de plus d’efficacité», a-t-il déclaré, tout en regrettant la blessure de Bensebaïni dont les chances de participer au match face au Sénégal sont très minces, alors que M’Bolhi et Soudani déclarent à nouveau forfait. «Bensebaïni est très incertain. On va trancher sur son cas ce soir ou demain matin», a-t-il annoncé. «J’ai accepté cette mission pour préparer l’avenir» Ils sont nombreux à prédire le départ du sélectionneur national, George Leekens, à l’issue du match de ce soir contre le Sénégal, surtout si l’équipe algérienne venait à être éliminée dès le premier tour, une hypothèse qui a de fortes chances de se produire. Mais si l’on se réfère aux propos de Leekens lui-même avant quelques heures de ce match contre les Lions de la Teranga, on est en droit de se poser des questions au sujet des véritables intentions du technicien belge. Dans ses propos, Leekens n’hésite pas à parler d’avenir, appelant à sa manière à tourner la page du Gabon et penser à l’après-CAN. Il a même insisté en évoquant le cas du défenseur central, Ramy Bensebaïni, un jeune de 21 qui a fait sa première apparition officielle sous le maillot des Fennecs à l’occasion justement de cette épreuve continentale. «C’est avec des joueurs comme Bensebaïni, qu’on est en train de préparer l’avenir. Au-delà de notre parcours dans cette CAN, il faudra penser dès maintenant à l’avenir, et c’est dans cette optique là que j’ai accepté de prendre les rênes techniques de la sélection algérienne», a confié l’ancien driver des Aigles de Carthage tunisiens. Par ailleurs, Leekens reconnaît que l’ambiance était lourde le lendemain du match contre la Tunisie, et qu’il lui était très difficile de remonter le moral des siens après la grosse déception née de la défaite contre la Tunisie.